Discussion:
"ci-gît" au pluriel
(trop ancien pour répondre)
M. B.
2003-12-23 19:41:55 UTC
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Bonjour,

Je me pose une question quant à l'emploi de la formule des épitaphes
"ci-gît" au pluriel.

En effet, d'après le dictionnaire il s'agit d'un adverbe ce qui laisse à
penser qu'il est invariable.

Mais cet adverbe est formé à partir du verbe "gésir" ce qui donnerait au
pluriel "ci-gisent".

Or cette forme apparaît dans le titre d'un écrit de Michel Layaz (1) ainsi
que sur l'épitaphe des "amants d'Irigny" (2).

Que dois-je en penser ? Merci à ceux qui pourront m'éclairer.

Maxime.


(1)
http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2825111589/artvisitwww-f-livres-21/171-2059937-7918631
(2) http://www.chez.com/ect/amants1.htm
Stéphane De Becker
2003-12-23 20:12:58 UTC
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Post by M. B.
Bonjour,
Je me pose une question quant à l'emploi de la formule des épitaphes
"ci-gît" au pluriel.
En effet, d'après le dictionnaire il s'agit d'un adverbe ce qui laisse à
penser qu'il est invariable.
Mais cet adverbe est formé à partir du verbe "gésir" ce qui donnerait au
pluriel "ci-gisent".
Or cette forme apparaît dans le titre d'un écrit de Michel Layaz (1) ainsi
que sur l'épitaphe des "amants d'Irigny" (2).
Que dois-je en penser ? Merci à ceux qui pourront m'éclairer.
(1)
http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2825111589/artvisitwww-f-livres-21/171-2059937-7918631
Post by M. B.
(2) http://www.chez.com/ect/amants1.htm
La formule est inhabituelle mais n'a rien de choquant.
Pierre Hallet
2003-12-24 16:16:23 UTC
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Post by Stéphane De Becker
La formule est inhabituelle mais n'a rien de choquant.
Autre variante, quand on exhume grossièrement, pour une
panthéonnade électoraliste, quelqu'un du cimetière où il
avait exprimé le souhait de reposer tranquille :

« Ci-gisait Alexandre Dumas. »
--
Pierre Hallet.
FAQ du forum fllf : <http://www.langue-fr.net/faq/faq.htm>.
Stéphane De Becker
2003-12-24 16:44:11 UTC
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Post by Pierre Hallet
Autre variante, quand on exhume grossièrement, pour une
panthéonnade électoraliste, quelqu'un du cimetière où il
« Ci-gisait Alexandre Dumas. »
Dumas doit d'amuser en voyant l'épitaphe :
« Je ne gis pas ici, voilà mon cénotaphe ».
joye
2003-12-24 17:07:37 UTC
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Post by Stéphane De Becker
Post by Pierre Hallet
Autre variante, quand on exhume grossièrement, pour une
panthéonnade électoraliste, quelqu'un du cimetière où il
« Ci-gisait Alexandre Dumas. »
« Je ne gis pas ici, voilà mon cénotaphe ».
Il faut bien le dire en avant-première
Surtout pour confondre les avides héritières,
Mettez sur la tombe, « C'est pas là où je suis.
Va donc voir ailleurs pour voir si j'y gis. »

Joye
Have a holly
Anne
2003-12-24 17:27:35 UTC
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Post by Pierre Hallet
Post by Stéphane De Becker
La formule est inhabituelle mais n'a rien de choquant.
Autre variante, quand on exhume grossièrement, pour une
panthéonnade électoraliste, quelqu'un du cimetière où il
« Ci-gisait Alexandre Dumas. »
Ci-a-gési !
--
Anne
Isabelle Depape Hamey
2003-12-23 22:25:00 UTC
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Post by M. B.
Bonjour,
Je me pose une question quant à l'emploi de la formule des épitaphes
"ci-gît" au pluriel.
En effet, d'après le dictionnaire il s'agit d'un adverbe ce qui laisse à
penser qu'il est invariable.
Mais cet adverbe est formé à partir du verbe "gésir" ce qui donnerait au
pluriel "ci-gisent".
Or cette forme apparaît dans le titre d'un écrit de Michel Layaz (1) ainsi
que sur l'épitaphe des "amants d'Irigny" (2).
Que dois-je en penser ? Merci à ceux qui pourront m'éclairer.
Qu'il n'y a rien de pire que gésir !


Isabelle
--
« Qu'est-ce que le bonheur sinon l'accord vrai entre un
homme et l'existence qu'il mène ? » [Albert Camus]
JLS
2003-12-23 23:21:43 UTC
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Mais si, il y a pis que gésir : c'est gésir à plusieurs dans une tombe ! Au
mieux cela s'appelle une fosse commune et au pire un charnier...
Harlan Messinger
2003-12-24 14:29:44 UTC
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Post by M. B.
Bonjour,
Je me pose une question quant à l'emploi de la formule des épitaphes
"ci-gît" au pluriel.
En effet, d'après le dictionnaire il s'agit d'un adverbe
Un adverbe? "Il a couru très ci-gît vers l'abri" ? "Hier, j'ai fait les
cours; ci-gît, je reste dans la maison" ?

Je ne sais pas comment ou pourquoi éviter "ci-gisent". Mais ce n'est pas à
moi de le déclarer.
Post by M. B.
ce qui laisse à
penser qu'il est invariable.
Mais cet adverbe est formé à partir du verbe "gésir" ce qui donnerait au
pluriel "ci-gisent".
joye
2003-12-24 15:13:13 UTC
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Post by Harlan Messinger
Post by M. B.
Je me pose une question quant à l'emploi de la formule des épitaphes
"ci-gît" au pluriel.
En effet, d'après le dictionnaire il s'agit d'un adverbe
Un adverbe? "Il a couru très ci-gît vers l'abri" ? "Hier, j'ai fait les
cours; ci-gît, je reste dans la maison" ?
D'après mon dictionnaire à moi, ce n'est pas un adverbe, mais une locution
verbale.

La solution évidente est de l'employer avec un adjectif :

« Ci-gît le roi des buveurs, ci-jointe sa femme ».

;o)

Joye
Harlan Messinger
2003-12-24 15:12:19 UTC
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Post by joye
Post by Harlan Messinger
Post by M. B.
Je me pose une question quant à l'emploi de la formule des épitaphes
"ci-gît" au pluriel.
En effet, d'après le dictionnaire il s'agit d'un adverbe
Un adverbe? "Il a couru très ci-gît vers l'abri" ? "Hier, j'ai fait les
cours; ci-gît, je reste dans la maison" ?
D'après mon dictionnaire à moi, ce n'est pas un adverbe, mais une locution
verbale.
« Ci-gît le roi des buveurs, ci-jointe sa femme ».
MDR!
Olivier Miakinen
2003-12-24 22:12:16 UTC
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Post by M. B.
Je me pose une question quant à l'emploi de la formule des épitaphes
"ci-gît" au pluriel.
En effet, d'après le dictionnaire il s'agit d'un adverbe ce qui laisse à
penser qu'il est invariable.
Mais cet adverbe est formé à partir du verbe "gésir" ce qui donnerait au
pluriel "ci-gisent".
Or cette forme apparaît dans le titre d'un écrit de Michel Layaz (1) ainsi
que sur l'épitaphe des "amants d'Irigny" (2).
Que dois-je en penser ? Merci à ceux qui pourront m'éclairer.
D'après mon Bescherelle (la conjugaison des 12 000 verbes, éd. 1990), le
verbe gésir est défectif.

<cit.>
Verbe GÉSIR
Ce verbe, qui signifie : être couché, n'est plus d'usage qu'aux formes
ci-après :

INDICATIF | PARTICIPE
Présent Imparfait | Présent
je gis je gisais | gisant
tu gis tu gisais |
il gît il gisait |
nous gisons n. gisions |
vous gisez v. gisiez |
ils gisent ils gisaient |
_________________________________________________

On n'emploie guère le verbe gésir qu'en parlant des personnes malades ou
mortes, et de choses renversées par le temps ou la destruction : Nous
gisions tous les deux sur le pavé d'un cachot, malades et privés de
secours. Son cadavre gît maintenant dans le tombeau. Des colonnes gisant
éparses (Académie). Cf. l'inscription funéraire : ci-gît.
</cit.>

Juste pour le plaisir, j'ai aussi consulté mon /nouveau/ Bescherelle
(l'art de conjuguer, dictionnaire des 8 000 verbes, éd. 1966). Eh bien
on y trouve exactement la même chose à la virgule près.


Comme tu le vois, la forme « gisent » fait partie des treize (quatorze
avec l'infinitif, mais je ne crois pas que celui-ci soit employé).
Sylvie Jean
2003-12-24 22:24:37 UTC
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Post by Olivier Miakinen
Comme tu le vois, la forme « gisent » fait partie des treize (quatorze
avec l'infinitif, mais je ne crois pas que celui-ci soit employé).
Puisque c'est Noël, je sors mon Grand Robert :

<cit.>
REM. 1. Dans l'usage actuel, gésir n'est plus guère employé qu'au
présent, à l'imparfait (dans la langue écrite), et au p. prés. - Gisant.
2. On trouve encore des attestations modernes de l'infinitif :

1 Il n'y avait plus place pour rien d'autre. Ni sons ni couleurs. Rien
que le silence démesuré, dans cette nuit, au milieu de cette ombre, le
silence qui attachait à la matière l'horrible grand calme froid au corps
pâteux, qui vous faisait gésir à plat sur le sol, dans une chambre
déserte, tout seul, en route vers la mort.
J.-M. G. LE CLÉZIO, le Déluge, p. 64.
</cit.>

Joyeux Noël !
--
Sylvie
Olivier Miakinen
2003-12-24 22:29:12 UTC
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[...] qui vous faisait gésir à plat sur le sol, [...]
Merci à toi et à Bob.
Sylvie Jean
2003-12-24 22:35:34 UTC
Permalink
Post by Olivier Miakinen
[...] qui vous faisait gésir à plat sur le sol, [...]
Merci à toi et à Bob.
Bob, c'est le Petit Robert, le Grand Robert, c'est... Le Grand Robert,
ou le Grand Bob, à la rigueur.
--
Sylvie
Anne
2003-12-25 06:09:46 UTC
Permalink
Post by Sylvie Jean
le Grand Bob, à la rigueur.
Je l'avais demandé au Père Noël.
Robert Merle et Garcia Marquez l'ont remplacé...

Pas grave. Mon anniversaire, c'est dans quinze jours !
--
Anne
Monique Latrémouille
2003-12-25 11:09:58 UTC
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Post by Anne
Post by Sylvie Jean
le Grand Bob, à la rigueur.
Je l'avais demandé au Père Noël.
Robert Merle et Garcia Marquez l'ont remplacé...
Ils t'ont offert « Fortune de France » ? Les six premiers volumes
sont un enchantement. Après, Monsieur Merle, probablement très âgé,
se met à radoter et à se répéter.

Et quand on te bassinera avec Oradour -- le fameux devouâââre de
mémouâââre -- tu pourras leur répliquer que les Français étaient des
précurseurs dans le domaine et qu'ils n'ont rien à envier à leurs
voisins allemands pour la férocité et la cruauté.
Sylvie Jean
2003-12-25 23:32:57 UTC
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Post by Anne
Post by Sylvie Jean
le Grand Bob, à la rigueur.
Je l'avais demandé au Père Noël.
Robert Merle et Garcia Marquez l'ont remplacé...
Comme Melmoth, je suis déçue par le Grand Robert. Il est triste, il
manque de couleurs, il n'offre pas toutes les possibilités de son petit
frère. Ou bien il est mal installé, rien n'a été amélioré depuis
novembre dernier. En plus, c'est la version de 1994 qui est toujours en
vente aujourd'hui... Il vaudrait peut-être mieux attendre...
Post by Anne
Pas grave. Mon anniversaire, c'est dans quinze jours !
Il y a plein d'autres cadeaux à se faire !
--
Sylvie
MELMOTH
2003-12-26 09:42:19 UTC
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Le vendredi 26 décembre 2003 à 00:32, Sylvie Jean nous susurrait les
Post by Sylvie Jean
Comme Melmoth, je suis déçue par le Grand Robert. Il est triste, il
À propose de l'éditeur du GR, malgré plusieurs lettres recommandées à lui
envoyées (impossibilité de copier sur le DD le contenu du dictionnaire) et
menace de poursuites auprès de la répression des fraudes, je n'ai bien
entendu eu aucune réponse (les accusés de réception mettent entre 1 et 3
semaines pour me revenir ! )...
Le monde est pourri, voilà ce que je dis...

Melmoth - pourriaussi
Stéphane De Becker
2003-12-26 10:34:48 UTC
Permalink
Post by MELMOTH
À propose de l'éditeur du GR, malgré plusieurs lettres recommandées à lui
envoyées (impossibilité de copier sur le DD le contenu du dictionnaire) et
menace de poursuites auprès de la répression des fraudes, je n'ai bien
entendu eu aucune réponse (les accusés de réception mettent entre 1 et 3
semaines pour me revenir ! )...
À mon avis, ils consultent leurs avocats... pour faire un procès au petit
rigolo qui a l'intention de copier leur beau CD incopiable sur son sale DD.
Vous faites évidemment ce que vous voulez mais j'aurais laissé tomber depuis
longtemps. Cela fait presque deux mois que ça dure, sauf erreur...
Post by MELMOTH
Le monde est pourri, voilà ce que je dis...
Ils vont peut-être vous proposer un remboursement. Pour avoir la paix.
Post by MELMOTH
Melmoth - pourriaussi
Cet aveu ne vas pas améliorer votre cas, amha. Mais, tout compte fait, entre
pourris, il sera sans doute plus facile de s'arranger.
Sylvie Jean
2003-12-26 22:11:23 UTC
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Post by MELMOTH
Le vendredi 26 décembre 2003 à 00:32, Sylvie Jean nous susurrait les
Post by Sylvie Jean
Comme Melmoth, je suis déçue par le Grand Robert. Il est triste, il
À propose de l'éditeur du GR, malgré plusieurs lettres recommandées à
lui envoyées (impossibilité de copier sur le DD le contenu du
dictionnaire) et menace de poursuites auprès de la répression des
fraudes, je n'ai bien entendu eu aucune réponse (les accusés de
réception mettent entre 1 et 3 semaines pour me revenir ! )...
Le monde est pourri, voilà ce que je dis...
Melmoth - pourriaussi
--
Sylvie
Pierre Hallet
2003-12-25 19:38:29 UTC
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Post by Olivier Miakinen
D'après mon Bescherelle (la conjugaison des 12 000 verbes,
éd. 1990), le verbe gésir est défectif.
[...]
Juste pour le plaisir, j'ai aussi consulté mon /nouveau/
Bescherelle (l'art de conjuguer, dictionnaire des 8 000
verbes, éd. 1966). Eh bien on y trouve exactement la même
chose à la virgule près.
Raaah... Tous les ouvrages officiels, comme autant de
perroquets tristes, égrènent avec un sadisme malsain à
peine caché que tel et tel verbe est « défectif », et
en exhibent complaisamment les moignons, comme s'il
s'agissait d'un caprice de la nature. Pour un peu,
on vous dirait que le verbe est né comme ça, le pauvre.
À quoi ressemblaient ces temps perdus ? quand ont-ils
décliné ? L'ouvrage officiel s'en soucie rarement. Il
constate avec un rictus faussement navré que ça manque.

N'y a-t-il rien à y faire ? Bien sûr qu'il y a quelque
chose à y faire ! Nous sommes à l'âge des prothèses et
des orthèses. Ces verbes amputés sont un défi à relever
et nous avons toutes les ressources pour cela. Faisons
de 2004 l'année de la réfection des verbes défectifs !

Certes, quelque triage se justifie sans doute. Pour un
verbe réduit à un participe ou déjà remplacé ailleurs
par des synonymes, l'acharnement thérapeutique a peu
de sens : délaissons « issir » ou « imboire ». Mais
d'autres, ceux à qui il ne manque qu'un temps ou deux
ou qui n'ont pas d'équivalent convaincant, méritent
notre sollicitude, non ? Essayons !

L'âne brut. Fallait-il qu'il brût pour qu'on l'ouït !
Gis ! Tu gésiras, tu auras gési... puis tu seras rené.
Durant tout l'été, les brebis ont pû dans ma prairie.
Cette tache, je la raurai : j'en ai reu de bien pires.
J'essayai tout : j'additionnai, soustrus, multipliai,
divisai... mais pour réussir enfin, il fallut que
j'extrusse une racine carrée.

(Le circonflexe de « pû » est évidemment destiné à le
distinguer de « pu ».)
--
Pierre Hallet.
FAQ du forum fllf : <http://www.langue-fr.net/faq/faq.htm>.
(ita)
2004-01-02 14:01:18 UTC
Permalink
Post by Pierre Hallet
d'autres, ceux à qui il ne manque qu'un temps ou deux
ou qui n'ont pas d'équivalent convaincant, méritent
notre sollicitude, non ? Essayons !
L'âne brut. Fallait-il qu'il brût pour qu'on l'ouït !
Gis ! Tu gésiras, tu auras gési... puis tu seras rené.
Durant tout l'été, les brebis ont pû dans ma prairie.
Cette tache, je la raurai : j'en ai reu de bien pires.
J'essayai tout : j'additionnai, soustrus, multipliai,
divisai... mais pour réussir enfin, il fallut que
j'extrusse une racine carrée.
(Le circonflexe de « pû » est évidemment destiné à le
distinguer de « pu ».)
Je ne vous félicite pas du tout pour vos conjugaisons de passés simples
en -u ! Le latin « trahere » donne un passé simple en -i : trai, trais,
trait (en deux syllabes pour l'ancien français), homonyme du présent.

Cela va mieux pour les futurs, Grevisse en touche un mot. Je copie une
chose ancienne : Le conditionnel a pu être employé gesirait, qui serait
plus correct en gésirait même si l'ancien français connaissait gerra qui
pose des problèmes d'homonymies. On a tenté de manière littéraire de
former des futurs ou conditionnels comme je gîrai (Claudel), il gira
(Lasserre), elle gésirait (Yourcenar). En ancien français, gésir se
conjuguait comme devoir : jui, geüs, jut, geümes, geüstes, jurent.
(formes trouvées par comparaison avec le modèle de base).

La plupart des verbes avec un passé simple en -u se sont soit rangés
dans la catégorie des verbes en -i (à cause de la forme -ui en finale),
soit sont morts, soit sont devenus défectifs. Ceux que l'on connaît
aujourd'hui n'aurait pas dû pour la plupart avoir un -u dans la
désinence. C'est la catégorie qui a été la plus bouleversée.
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