Je ne le vois que de l'extérieur, mais il me semble que l'idée de fond est
que le français devint parfait pendant, disons, le 18ème siècle, que tout
changement depuis est forcément nocif. Même ses imperfections sont parfaites.
Or, cette langue-là n'est peut-être pas bien adaptée à la vie du 21ème...
On peut dire en effet que, jusqu'à Vaugelas, le français était
une langue vivante, créative, s'enrichissant de multiples apports,
et à la syntaxe à géométrie variable.
Cela est toujours le cas, car tout langage est une entité protéiforme
irréductible aux diktats des psychorigides, mais...
Ce qui était naturel jusqu'à la fin du XVII ème est devenu, dans
la meilleure hypothèse une forme d'originalité plus ou moins affectée,
et dans la pire une maladie honteuse de la verve.
Quant à fllf, c'est bizarre que ceux qui condamnent les barbarismes des
autres, de ces méchants journalistes par exemple, le font entre eux, au lieu
d'écrire aux coupables. C'est sûrement un procédé inefficace.
Je subodore que les "coupables" n'en ont rien à cirer. ;-)
Les piliers de fllf constituent une micro-société qui vit mal
le crépuscule des vieux.
Ratiociner entre soi est l'ultime défense avant le cimetière
des éléphants.
Entichés du pédagogisme sans en anticiper l'inéluctable dégringolade,
jetés en pâture aux crocodiles qu'ils idéalisaient, lesquels leur
filent
des mandales quand leurs parents ne rajoutent pas des coups de boule...
Ils ont eu tout faux, ils ont tout raté, il y a davantage
d'analphabètes
qu'au temps de Jules Ferry, et un mastère 2 n'a même pas le niveau
d'un DEUG des sixties.
Alors ils font leur cinoche avec les synecdoques des sinoques. :o)
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Le gendarme serial killer de l'Oise était un graphomane appliqué.
Pour les psychiatres, il ne pouvait être jugé en raison de son état.
L'obsession de l'orthographe et d'une ponctuation impeccables :
Deux preuves évidentes de la gravité de ses troubles mentaux.
http://correcteurs.blog.lemonde.fr/2009/08/14/la-bonne-orthographe-est-elle-une-maladie-mentale/