Post by Vlatko PesaroPlus personne ne dit:aulx , n'est.ce pas?
Aïe, aïe, aïe ! Presque plus personne en effet : « On est souvent embarrassé
dans l'emploi de ce mot au nombre pluriel. Doit-on dire : Craignez-vous les
*ails/, ou craignez-vous les *aulx*? Ce substantif et presque tous ceux qui
finissent en /ail/, en /al/ et en /eau/, changent au pluriel cette
terminaison en /aux/, et le mot dont il s'agit ne souffre pas d'exception;
mais il vaut mieux l'employer au singulier. On a mis de l'*ail* dans cette
salade.
É. MOLARD, /Le Mauvais langage corrigé/, 1810, p. 12. »
Quelques auteurs dinosauriens quand même :
Dans la rue de Tournon toute noire, un trou de lumière sous un auvent, où
pendent des choux-fleurs et /des paquets d/'*aulx*. Un rassemblement devant.
C'est une fruitière, ...
E. et J. DE GONCOURT, /Journal/, oct. 1870, p. 647.
... parce que je m'embête
et que je veux voir de petites bêtes
rouges sur les choux, les *ails* (on dit *aulx*), les lys.
Je m'embête.
F. JAMMES, /De l'angélus de l'aube à l'angélus du soir/, 1898, p. 234.
Rien ne menaçait pourtant mon heureux été de sel bleu et de cristal, mon été
à fenêtres ouvertes, à portes battantes, mon été à colliers de jeunes *aulx*
d'un blanc de jasmin...
COLETTE, /La Naissance du jour/, 1928, p. 33.
Toutes les citations étaient extraites du TLFi.