Discussion:
Point d'interrogation
(trop ancien pour répondre)
Mehmet
2005-10-10 14:41:28 UTC
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Voici la phrase litigieuse :

« Laisse-moi en juger, veux-tu. »

Le point d'interrogation est-il incontournable ou bien
est-il permis, dans une telle phrase, de s'en passer ?

Bizarre que je sois à ce point réticent à faire usage, si
tant est que ce soit la seule possibilité, du signe de
ponctuation interrogateur, non ?
--
MAS
joye
2005-10-10 15:22:00 UTC
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Post by Mehmet
« Laisse-moi en juger, veux-tu. »
Le point d'interrogation est-il incontournable ou bien
est-il permis, dans une telle phrase, de s'en passer ?
Bizarre que je sois à ce point réticent à faire usage, si
tant est que ce soit la seule possibilité, du signe de
ponctuation interrogateur, non ?
Si l'on se souvient que la forme formelle de /veux-tu/ est /veuillez/,
cela passe-t-il mieux sans point d'interrogation ?
DB
2005-10-10 15:31:19 UTC
Permalink
"joye" :

:
: > « Laisse-moi en juger, veux-tu. »
: >
: > Le point d'interrogation est-il incontournable ou bien
: > est-il permis, dans une telle phrase, de s'en passer ?
: >
: > Bizarre que je sois à ce point réticent à faire usage, si
: > tant est que ce soit la seule possibilité, du signe de
: > ponctuation interrogateur, non ?
:
: Si l'on se souvient que la forme formelle de /veux-tu/ est /veuillez/,
: cela passe-t-il mieux sans point d'interrogation ?
:
Les formes "veux-tu" (ou même "voulez-vous") et "veuillez" ne sont pas
toujours substituables l'une à l'autre.
Certes on peut dire presque indifféremment :
"Voulez-vous me passez le sel"
"Veuillez me passer le sel".

Mais en revanche, à
« Laisse-moi en juger, veux-tu. », ne correspond pas de
« Laissez-moi en juger, veuillez.»
Cette dernière formulation n'est pas grammaticale.
Epona
2005-10-10 15:46:10 UTC
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Post by DB
"Voulez-vous me passez le sel"
"Veuillez me passer le sel".
La première phrase est interrogative et nécessite le point d'interrogation.
La deuxième est impérative et du coup plutôt impolie.
Epona.
DB
2005-10-10 15:51:38 UTC
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"Epona" :

:
: > "Voulez-vous me passez le sel"
: > "Veuillez me passer le sel".
: >
: >
: La première phrase est interrogative et nécessite le point
d'interrogation.

Absolument. Elle nécessite aussi de restituer "passer" et non "passez" et
pourrait avantageusement s'accompagner d'un "s'il vous plaît". D'ailleurs,
mettriez-vous encore le point d'interrogation après "s'il vous plaît" ?

: La deuxième est impérative et du coup plutôt impolie.

Là-encore, un "s'il vous plaît" ou un "je vous prie" arrondit les angles.
Une phrase avec "veuillez", quoique impérative au sens strict, est quand
même rarement impolie, en tout cas elle l'est moins que "Passez-moi le sel".
Epona
2005-10-10 20:52:42 UTC
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Une phrase avec "veuillez", quoique impérative au sens strict, est quand
Post by DB
même rarement impolie, en tout cas elle l'est moins que "Passez-moi le sel".
En effet, ou alors c'est passe moi le sel s'il te plaît. Cependant veuillez,
même avec s'il vous plaît c'est une politesse très condescendante, on dirait
qu'on s'adresse à un domestique. Elle est donc très blessante; oublier le
s'il vous plaît c'est de la négligence, alors que veuillez s'il vous plaît
me passer le sel c'est infliger sciemment une humiliation.
Il vaut mieux, pourriez-vous me passer le sel, s'il vous plaît?
Epona.
MELMOTH
2005-10-11 10:53:35 UTC
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Ce cher mammifère du nom de Epona nous susurrait, le lundi 10/10/2005,
dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales quand même, et
Post by Epona
La deuxième est impérative et du coup plutôt impolie.
Si le monsieur à qui on demande de passer le sel est outrecuidé par
cette prétendue impolitesse, rien ne lui empêche de dévisser
discrètement le couvercle, n'est-ce pas...
Ça fait toujurs son petit effet, et personnellement, ça m'a toujours
fait marrer au plus haut point...
Mais c'est parce que j'ai mauvais esprit...que j'exècre l'engeance
humaine, et que mon hypertension m'interdit le sel...

Melmoth - restégamin
--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin; et celui qui
accroît sa science, accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1]
Melmoth - souffrant
Stéphane De Becker
2005-10-11 12:10:56 UTC
Permalink
L'été est terminé, nous sommes en automne.
Une voix retentit, laquelle nous étonne.

C'est celle de MELMOTH
Post by MELMOTH
Si le monsieur à qui on demande de passer le sel est outrecuidé par
cette prétendue impolitesse, rien ne lui empêche de dévisser
discrètement le couvercle, n'est-ce pas...
Surtout s'il n'est point rebuté par les tournures archaïques.
Post by MELMOTH
Ça fait toujurs son petit effet,
Oh !
Post by MELMOTH
et personnellement, ça m'a toujours
fait marrer au plus haut point...
C'est le principal.
Post by MELMOTH
Mais c'est parce que j'ai mauvais esprit...
Tant que vous êtes gentil...
Post by MELMOTH
que j'exècre l'engeance
humaine,
...philanthrope...
Post by MELMOTH
et que mon hypertension m'interdit le sel...
... et surtout que vous avez la santé, tout va bien !
joye
2005-10-10 15:49:21 UTC
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Post by DB
Post by joye
Si l'on se souvient que la forme formelle de /veux-tu/ est
/veuillez/, cela passe-t-il mieux sans point d'interrogation ?
Les formes "veux-tu" (ou même "voulez-vous") et "veuillez" ne sont pas
toujours substituables l'une à l'autre.
Je n'ai pas dit cela.

J'ai appris à l'école que /veuillez/ est un impératif dont la forme
familière est /veux-tu/.

Non ?
DB
2005-10-10 15:58:35 UTC
Permalink
"joye" :

: J'ai appris à l'école que /veuillez/ est un impératif dont la forme
: familière est /veux-tu/.
:
: Non ?
:
Je ne sais pas trop ce que recouvre ici la "forme familière" : oppose-t-elle
un registre recherché à un registre familier ou oppose-t-elle le "vous"
formel à un "tu" familier ?

"Veuillez" me semble plus correspondre à "voulez-vous", et "veuille" à
"veux-tu", avec cette différence que "veuille" n'est quasiment pas employé
en raison de l'incompatibilité entre d'un côté le formalisme de cette forme
et de l'autre le tutoiement.
joye
2005-10-10 16:33:57 UTC
Permalink
Post by DB
"Veuillez" me semble plus correspondre à "voulez-vous", et "veuille" à
"veux-tu", avec cette différence que "veuille" n'est quasiment pas
employé en raison de l'incompatibilité entre d'un côté le formalisme
de cette forme et de l'autre le tutoiement.
Je n'ai jamais vu /veuille/.

Par contre, je suis quasi-certaine que de dans les manuels, on proposait
/veux-tu/ ou /veux-tu bien/ à la place de /veuillez/.

Hélas.

En tout cas, merci pour les précisions.
Epona
2005-10-10 20:58:59 UTC
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Post by joye
Par contre, je suis quasi-certaine que de dans les manuels, on proposait
/veux-tu/ ou /veux-tu bien/ à la place de /veuillez/.
Je ne vois pas comment ce serait possible. Cela ne s'adresse pas aux mêmes
personnes. On dit veux-tu aux personnes à qui l'on dit tu et veuillez soit à
un groupe après tout c'est la deuxième personne du pluriel, soit à une
personne avec qui l'on veut maintenir des distances et encore, dans la vie
courante, on tournera sa phrase autrement car il est contradictoire
d'employer l'impératif et de vouloir être poli.
Epona.
Clotilde Chaland
2005-10-10 21:28:33 UTC
Permalink
Post by joye
Par contre, je suis quasi-certaine
Il y a peu, quelqu'un nous rappelait que le trait d'union ici était
superfétatoire.
--
©lõ
xxx
2005-10-11 15:53:16 UTC
Permalink
Post by Clotilde Chaland
Post by joye
Par contre, je suis quasi-certaine
Il y a peu, quelqu'un nous rappelait que le trait d'union ici était
superfétatoire.
Prononcez vous quasi comme un veau ?
DB
2005-10-10 15:21:30 UTC
Permalink
"Mehmet" :

:
: « Laisse-moi en juger, veux-tu. »
:
: Le point d'interrogation est-il incontournable ou bien
: est-il permis, dans une telle phrase, de s'en passer ?
:
: Bizarre que je sois à ce point réticent à faire usage, si
: tant est que ce soit la seule possibilité, du signe de
: ponctuation interrogateur, non ?
:
En attendant de lire ce que dit Drillon (ou les "autaucube"), il me semble
qu'il y a au moins deux façons de prononcer votre phrase.
Selon l'une, le "veux-tu" est effectivement prononcé avec l'accent
franchement montant d'une véritable interrogation, même si elle est mutine
ou feinte. Le point d'interrogation s'impose alors.
Selon l'autre, le "veux-tu" est prononcé sèchement, comme une fin de
non-recevoir. Ce n'est plus une véritable interrogation mais une simple
clause de style qui, à mon avis, n'appelle pas de point d'interrogation.
joye
2005-10-10 15:34:16 UTC
Permalink
Post by DB
En attendant de lire ce que dit Drillon (ou les "autaucube")
Voici le relevé du Petit Bobtaillon :

« Eh ! Comment veux-tu que je monte à cheval puisque je n'ai pas
d'amazone ? » (Flaubert).
« à bouche que veux-tu » [ouatisse, plize ?]

« Débranche, veux-tu ? »

« Où veux-tu que je te drive ? » [de l'eau, de l'eau, j'en vois qui se
pâment !]

« Veux-tu laisser ce couteau, petit malheureux ! »

« Veux-tu que je te tire les oreilles ? » (Mac Orlan).

« Loc. adv. En veux-tu en voilà : beaucoup, tant qu'on en veut. Il met
de l'argent en veux-tu en voilà. Un libertin, « des maîtresses en
veux-tu en voilà » (Aragon). »

« (Pour marquer un ordre) « Veux-tu te taire, animal ? » (Zola). »

Donc, la guerre s'achève, la bataille reste indécise...
Temhem
2005-10-10 15:34:23 UTC
Permalink
Post by joye
« Débranche, veux-tu ? »
C'est le seul exemple à-propos et il me contredit.
--
MAS
Babacio
2005-10-10 15:56:11 UTC
Permalink
"Temhem"
Post by Temhem
Post by joye
« Débranche, veux-tu ? »
C'est le seul exemple à-propos et il me contredit.
Il n'a pas la même sécheresse que « laisse-moi en juger, veux-tu. » ;
je partage l'avis de DB qui légitime cette graphie. Cependant, as-tu
pensé à « laisse-moi en juger, veux-tu ! » --- plus impérieux...
--
Bé erre hue ixe eu elle, Bruxelles.
Temhem
2005-10-11 17:53:56 UTC
Permalink
Post by Babacio
Il n'a pas la même sécheresse que « laisse-moi en juger,
veux-tu. » ; je partage l'avis de DB qui légitime cette
graphie. Cependant, as-tu pensé à « laisse-moi en juger,
veux-tu ! » --- plus impérieux...
En effet, j'y ai pensé, mais c'est surtout la question
l'aspect « fausse question » qui me turpulinait -- mais qui
ne me turlupine plus.
--
MAS
Mehmet
2005-10-11 17:59:41 UTC
Permalink
Post by Temhem
En effet, j'y ai pensé, mais c'est surtout la question
l'aspect « fausse question » qui me turpulinait -- mais
qui ne me turlupine plus.
- la question
--
MAS
dphn
2005-10-11 18:31:08 UTC
Permalink
Post by Temhem
Post by Babacio
Il n'a pas la même sécheresse que « laisse-moi en juger,
veux-tu. » ; je partage l'avis de DB qui légitime cette
graphie. Cependant, as-tu pensé à « laisse-moi en juger,
veux-tu ! » --- plus impérieux...
En effet, j'y ai pensé, mais c'est surtout la question
l'aspect « fausse question » qui me turpulinait -- mais qui
ne me turlupine plus.
"Turpulinait" ? Je suppose que vous l'avez fait exprès.

Joli verbe quand même, ce turlupiner...

<cit.>
Turlupin (Henri Legrand, dit Belleville, dit)
1587 - 1637
Compagnon de Gros-Guillaume et de Gaultier-Garguille à l'Hôtel de
Bourgogne. Comme Brighella, son homologue italien, il portait un
chapeau à larges bords, un mantelet, un pantalon rayé et un sabre de
bois, ainsi qu'un masque avec moustache et barbe hirsute. Il faisait le
valet, dans la tradition des zanni italiens.
http://www.comedie-francaise.fr/dictionnaire/noms/turlupin.htm
</cit.>
--
dphn
Mehmet
2005-10-11 18:45:52 UTC
Permalink
Post by dphn
Post by Temhem
En effet, j'y ai pensé, mais c'est surtout la question
l'aspect « fausse question » qui me turpulinait -- mais
qui ne me turlupine plus.
"Turpulinait" ? Je suppose que vous l'avez fait exprès.
Plaît-il ?

<cit. TFLi>

TURPULINER, verbe

/Vieilli/. Exaspérer, agacer, tourmenter, inquiéter. Verbe
apparu, selon diverses sources aujourd'hui toutes disparues,
en 1546. /Ça me turpuline/ (TUR, /Confessions/, p.3). /Je
suis turpuliné/ (LUPIN, /Pensées/, p.57). /Cesse donc,
misérable gredin, de me turpuliner/ (ER, /Révolte
schizophrénique : mon Moi face à mon autre Moi/, p.12 et 12
/bis/). Finalement remplacé, après un usage populaire de 400
ans plus ou moins, par /turlupiner/.

</cit. TFLi>
--
MAS
dphn
2005-10-11 19:22:16 UTC
Permalink
Post by Mehmet
Post by dphn
Post by Temhem
En effet, j'y ai pensé, mais c'est surtout la question
l'aspect « fausse question » qui me turpulinait -- mais
qui ne me turlupine plus.
"Turpulinait" ? Je suppose que vous l'avez fait exprès.
Plaît-il ?
<cit. TFLi>
TURPULINER, verbe
/Vieilli/. Exaspérer, agacer, tourmenter, inquiéter. Verbe
apparu, selon diverses sources aujourd'hui toutes disparues,
en 1546. /Ça me turpuline/ (TUR, /Confessions/, p.3). /Je
suis turpuliné/ (LUPIN, /Pensées/, p.57). /Cesse donc,
misérable gredin, de me turpuliner/ (ER, /Révolte
schizophrénique : mon Moi face à mon autre Moi/, p.12 et 12
/bis/). Finalement remplacé, après un usage populaire de 400
ans plus ou moins, par /turlupiner/.
</cit. TFLi>
Je pense que vous êtes mûr pour le club privé de Vs. Si j'avais le bras
assez long, je vous proposerais bien de vous recommander.

(Et dire que je suis quand même allé vérifier dans le TLFi...)
--
dphn
Mehmet
2005-10-11 20:26:58 UTC
Permalink
Post by dphn
Je pense que vous êtes mûr pour le club privé de Vs. Si
j'avais le bras assez long, je vous proposerais bien de
vous recommander.
Quel honneur. Mais je vais me débrouiller tout seul et lui
envoyer mon CV par courriel.
Post by dphn
(Et dire que je suis quand même allé vérifier dans le
TLFi...)
Ah mais j'ai pourtant bien précisé que la citation était
extraite du TFLi ; aucun rapport avec le TLFi. :)
--
MAS
dphn
2005-10-11 20:47:48 UTC
Permalink
Post by Mehmet
Post by dphn
(Et dire que je suis quand même allé vérifier dans le
TLFi...)
Ah mais j'ai pourtant bien précisé que la citation était
extraite du TFLi ; aucun rapport avec le TLFi. :)
Vous avez gagné.

(Numérotez soigneusement vos abattis...)
--
dphn
Vs
2005-10-11 21:02:19 UTC
Permalink
Post by dphn
Post by Mehmet
Post by dphn
(Et dire que je suis quand même allé vérifier dans le
TLFi...)
Ah mais j'ai pourtant bien précisé que la citation était
extraite du TFLi ; aucun rapport avec le TLFi. :)
Vous avez gagné.
(Numérotez soigneusement vos abattis...)
Ne me dites pas que ce n'était pas en même temps de mauvaise foi et
éducatif.
On a pu constater que ce n'est pas l'œil qui analyse, mais les habitudes
de lecture qui déforment.

Arthur Lupin
dphn
2005-10-11 21:29:15 UTC
Permalink
Post by dphn
Post by Mehmet
Post by dphn
(Et dire que je suis quand même allé vérifier dans le
TLFi...)
Ah mais j'ai pourtant bien précisé que la citation était
extraite du TFLi ; aucun rapport avec le TLFi. :)
Vous avez gagné.
(Numérotez soigneusement vos abattis...)
Ne me dites pas que ce n'était pas en même temps de mauvaise foi et éducatif.
On a pu constater que ce n'est pas l'œil qui analyse, mais les habitudes de
lecture qui déforment.
Sur du velours, hein...
--
dphn
Vs
2005-10-11 21:47:22 UTC
Permalink
Post by dphn
Sur du velours, hein...
À la maxime :
« Il ne faut pas frapper un homme à terre. »
André Roussin ajoute :
« Il risque de se relever. »
Et Lucien Guitry :
« Mais alors quand ? »

Vs
Le juste doit imiter le bois de santal : il parfume la hache qui le
frappe.
Proverbe indien.
dphn
2005-10-11 22:15:27 UTC
Permalink
Post by Vs
Post by dphn
Sur du velours, hein...
« Il ne faut pas frapper un homme à terre. »
« Il risque de se relever. »
« Mais alors quand ? »
Il n'est jamais trop tard pour les braves.
Post by Vs
Vs
Le juste doit imiter le bois de santal : il parfume la hache qui le
frappe.
Proverbe indien.
Il avait sans doute perdu la tête.
--
dphn
Anne
2005-10-11 21:59:32 UTC
Permalink
Post by Vs
Post by dphn
Post by Mehmet
Post by dphn
(Et dire que je suis quand même allé vérifier dans le
TLFi...)
Ah mais j'ai pourtant bien précisé que la citation était
extraite du TFLi ; aucun rapport avec le TLFi. :)
Vous avez gagné.
(Numérotez soigneusement vos abattis...)
Ne me dites pas que ce n'était pas en même temps de mauvaise foi et
éducatif.
On a pu constater que ce n'est pas l'œil qui analyse, mais les habitudes
de lecture qui déforment.
D'ailleurs, une éudte de l'Uvenirtisé de Cmbadrige...
--
Anne
Olivier Miakinen
2005-10-11 22:11:27 UTC
Permalink
Post by Anne
Post by Vs
On a pu constater que ce n'est pas l'œil qui analyse, mais les habitudes
de lecture qui déforment.
D'ailleurs, une éudte de l'Uvenirtisé de Cmbadrige...
Pan !
--
Olivier Miakinen
Aidez Saburi à rester près de sa famille et poursuivre ses études
en France, signez la pétition :
<http://www.fcpe94.ouvaton.org/article_petition.php3?id_article=9>
dphn
2005-10-11 22:45:13 UTC
Permalink
Post by Anne
D'ailleurs, une éudte de l'Uvenirtisé de Cmbadrige...
C'était le bon temps...

<***@noos.fr>
--
dphn
dphn
2005-10-11 22:50:11 UTC
Permalink
Je ne serai jamais fichu d'envoyer un message-ID...

http://minilien.com/?HAVt0D1KXC
--
dphn
Vs
2005-10-11 22:58:55 UTC
Permalink
Post by dphn
Je ne serai jamais fichu d'envoyer un message-ID...
http://minilien.com/?HAVt0D1KXC
Mais si, j'avais trouvé du premier coup, c'est dire.
Je m'interrogeais d'ailleurs sur :
« Vous qui entrez, perdez tout espoir. »
dont je me souvenais comme :
« Vous qui entrez ici, perdez toute espérance. »

Vs
les Champs Élysées sont la plus belle partie de l'Enfer.
dphn
2005-10-11 23:28:46 UTC
Permalink
Post by Vs
Post by dphn
Je ne serai jamais fichu d'envoyer un message-ID...
http://minilien.com/?HAVt0D1KXC
Mais si, j'avais trouvé du premier coup, c'est dire.
Alors pourquoi ça ne marche pas chez moi ?
Post by Vs
« Vous qui entrez, perdez tout espoir. »
« Vous qui entrez ici, perdez toute espérance. »
Je ne connais que cette version, qui m'avait frappé, précisément, par
son absence de « ici ».

Mais si votre interrogation porte sur l'opportunité de cette citation
sous la signature (ou de toute autre citation placée à cet endroit)...
Post by Vs
Vs
les Champs Élysées sont la plus belle partie de l'Enfer.
Je ne sais pas. Je ne fais qu'entrer.
--
dphn
Vs
2005-10-11 23:49:30 UTC
Permalink
Post by dphn
Post by Vs
Mais si, j'avais trouvé du premier coup, c'est dire.
Alors pourquoi ça ne marche pas chez moi ?
Rajoutez news: devant l'Id de message ou si vous utilisez OE et que vous
collez l'Id dans Gougueule, ôtez le mailto: que ce lecteur rajoute
indûment.
Post by dphn
Post by Vs
« Vous qui entrez, perdez tout espoir. »
« Vous qui entrez ici, perdez toute espérance. »
Je ne connais que cette version, qui m'avait frappé, précisément, par
son absence de « ici ».
Mais si votre interrogation porte sur l'opportunité de cette citation
sous la signature (ou de toute autre citation placée à cet endroit)...
Non, c'est bien sur « ici » et sur « espérance » à la place de «
espoir ».
Post by dphn
Post by Vs
les Champs Élysées sont la plus belle partie de l'Enfer.
Je ne sais pas. Je ne fais qu'entrer.
Je lisais dans un autre fil que c'était une partie réservée aux héros et
aux hommes sages.

Vs
limbique
Ork
2005-10-12 07:52:12 UTC
Permalink
Post by dphn
Post by Vs
« Vous qui entrez, perdez tout espoir. »
« Vous qui entrez ici, perdez toute espérance. »
Je ne connais que cette version, qui m'avait frappé, précisément, par
son absence de « ici ».
« Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate » et non « voi ch'intrate
qui ». Qu'apporte l'ajout de « ici » en version française ? N'est-ce
pas un peu redondant ?
dphn
2005-10-12 09:27:43 UTC
Permalink
Post by Ork
Post by dphn
Post by Vs
« Vous qui entrez, perdez tout espoir. »
« Vous qui entrez ici, perdez toute espérance. »
Je ne connais que cette version, qui m'avait frappé, précisément, par
son absence de « ici ».
« Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate » et non « voi ch'intrate
qui ». Qu'apporte l'ajout de « ici » en version française ? N'est-ce
pas un peu redondant ?
Sans aucun doute.

L'absence de l'adverbe est surtout surprenante dans la phrase isolée de
son contexte, a fortiori si on ignore ce dernier, comme c'était mon cas
lorsque j'ai entendu pour la première fois cette citation. Car il me
semble qu'un tour plus naturel -- ou plus ordinaire -- suggérerait
l'emploi de l'adverbe. Mais là, on s'éloigne de Dante.

Il y a peut-être aussi des choix de traducteur. Une autre version, que
je n'aime pas du tout, donne : « Laissez ici toute espérance, vous qui
entrez. » C'est presque littéral, sauf l'ajout de « ici ».
--
dphn
Ork
2005-10-12 10:00:41 UTC
Permalink
Post by dphn
Il y a peut-être aussi des choix de traducteur. Une autre version, que
je n'aime pas du tout, donne : « Laissez ici toute espérance, vous qui
entrez. » C'est presque littéral, sauf l'ajout de « ici ».
Complètement littéral « Laissez toute espérance, vous qui entrez ».
http://bibliotheque.editionsducerf.fr/par%20page/2386/TM.htm
dphn
2005-10-12 10:18:22 UTC
Permalink
Post by Ork
Post by dphn
Il y a peut-être aussi des choix de traducteur. Une autre version, que
je n'aime pas du tout, donne : « Laissez ici toute espérance, vous qui
entrez. » C'est presque littéral, sauf l'ajout de « ici ».
Complètement littéral « Laissez toute espérance, vous qui entrez ».
http://bibliotheque.editionsducerf.fr/par%20page/2386/TM.htm
Vous avez raison. J'étais pourtant persuadé d'avoir lu quelque part la
variante indiquée...

Des trois versions, laquelle préférez-vous ?
--
dphn
Ork
2005-10-12 11:40:35 UTC
Permalink
Post by dphn
Post by Ork
Post by dphn
Il y a peut-être aussi des choix de traducteur. Une autre version, que
je n'aime pas du tout, donne : « Laissez ici toute espérance, vous qui
entrez. » C'est presque littéral, sauf l'ajout de « ici ».
Complètement littéral « Laissez toute espérance, vous qui entrez ».
http://bibliotheque.editionsducerf.fr/par%20page/2386/TM.htm
Vous avez raison. J'étais pourtant persuadé d'avoir lu quelque part la
variante indiquée...
Des trois versions, laquelle préférez-vous ?
J'aime bien la dernière, mais en inversant.
« Vous qui entrez, laissez toute espérance ».

Je n'ai jamais compris cette inscription comme une menace qui
justifierait le « perdez » ; il est demandé à celui qui entre de
laisser l'espérance à la porte, comme on dirait « laissez votre
manteau au vestiaire ».
joye
2005-10-12 11:42:08 UTC
Permalink
Post by Ork
Post by dphn
Post by dphn
Il y a peut-être aussi des choix de traducteur. Une autre version,
que je n'aime pas du tout, donne : « Laissez ici toute espérance,
vous qui entrez. » C'est presque littéral, sauf l'ajout de « ici ».
Complètement littéral « Laissez toute espérance, vous qui entrez ».
http://bibliotheque.editionsducerf.fr/par%20page/2386/TM.htm
Vous avez raison. J'étais pourtant persuadé d'avoir lu quelque part
la variante indiquée...
Des trois versions, laquelle préférez-vous ?
J'aime bien la dernière, mais en inversant.
« Vous qui entrez, laissez toute espérance ».
Je n'ai jamais compris cette inscription comme une menace qui
justifierait le « perdez » ; il est demandé à celui qui entre de
laisser l'espérance à la porte, comme on dirait « laissez votre
manteau au vestiaire ».
La traduction vers l'anglais donne « abandonnez » (Abandon hope, all ye
who enter here).
dphn
2005-10-12 16:05:55 UTC
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Post by Ork
Post by dphn
Post by Ork
Post by dphn
Il y a peut-être aussi des choix de traducteur. Une autre version, que
je n'aime pas du tout, donne : « Laissez ici toute espérance, vous qui
entrez. » C'est presque littéral, sauf l'ajout de « ici ».
Complètement littéral « Laissez toute espérance, vous qui entrez ».
http://bibliotheque.editionsducerf.fr/par%20page/2386/TM.htm
Vous avez raison. J'étais pourtant persuadé d'avoir lu quelque part la
variante indiquée...
Des trois versions, laquelle préférez-vous ?
J'aime bien la dernière, mais en inversant.
« Vous qui entrez, laissez toute espérance ».
Nous sommes au moins d'accord pour la construction, et l'absence
d'adverbe.
Post by Ork
Je n'ai jamais compris cette inscription comme une menace qui
justifierait le « perdez » ; il est demandé à celui qui entre de
laisser l'espérance à la porte, comme on dirait « laissez votre
manteau au vestiaire ».
C'est un distinguo dont on pourrait débattre, mais je ne m'y risquerai
pas, vous connaissez l'oeuvre beaucoup mieux que moi. Il me semble
cependant que le conseil ne s'adressait pas aux simples visiteurs,
(cadre dans lequel je comprendrais mieux votre remarque), mais à ceux
qui entraient pour de bon. Et j'avoue que je ne saisis pas très bien la
différence entre "perdre l'espérance" et "laisser l'espérance" : dans
les deux cas, on en est bien démuni ?
--
dphn
Ork
2005-10-13 08:12:52 UTC
Permalink
Post by dphn
Et j'avoue que je ne saisis pas très bien la
différence entre "perdre l'espérance" et "laisser l'espérance" : dans
les deux cas, on en est bien démuni ?
Laisser est un acte volontaire. Il est vrai que ceux qui entrent ne le
sont pas forcément. Mais je suis gêné par l'association de l'impératif
et du verbe « perdre ».

Je suis sans doute influencé par la version originale qui ne dit pas
« perdete ogne speranza » mais « lasciate ogne speranza ».

« Abandonnez » comme dans plusieurs versions anglaises ou « renoncez »
serait peut-être mieux.
Babacio
2005-10-13 08:30:53 UTC
Permalink
Ork
Post by Ork
Post by dphn
Et j'avoue que je ne saisis pas très bien la
différence entre "perdre l'espérance" et "laisser l'espérance" : dans
les deux cas, on en est bien démuni ?
Laisser est un acte volontaire. Il est vrai que ceux qui entrent ne le
sont pas forcément. Mais je suis gêné par l'association de l'impératif
et du verbe « perdre ».
Je suis sans doute influencé par la version originale qui ne dit pas
« perdete ogne speranza » mais « lasciate ogne speranza ».
Les visiteurs sont priés de laissez l'espoir au vestiaire.
--
Bé erre hue ixe eu elle, Bruxelles.
Didier Cuidet
2005-10-12 10:03:51 UTC
Permalink
Le Wed, 12 Oct 2005 09:52:12 +0200, dans fr.lettres.langue.francaise,
Post by Ork
Post by dphn
Post by Vs
« Vous qui entrez, perdez tout espoir. »
« Vous qui entrez ici, perdez toute espérance. »
Je ne connais que cette version, qui m'avait frappé, précisément, par
son absence de « ici ».
« Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate » et non « voi ch'intrate
qui ». Qu'apporte l'ajout de « ici » en version française ? N'est-ce
pas un peu redondant ?
« Entre ici, Jean Moulin, avec ton terrible cortège... »
^^^^^^^^^
--
DC
Stéphane De Becker
2005-10-12 04:28:18 UTC
Permalink
L'été est terminé, nous sommes en automne.
Une voix retentit, laquelle nous étonne.

C'est celle de Vs
Post by Vs
On a pu constater que ce n'est pas l'œil qui analyse, mais les habitudes
de lecture qui déforment.
Arthur Lupin
Trop gros. Passera pas®.
Frédérique
2005-10-11 19:03:50 UTC
Permalink
Post by dphn
Post by Temhem
Post by Babacio
Il n'a pas la même sécheresse que « laisse-moi en juger,
veux-tu. » ; je partage l'avis de DB qui légitime cette
graphie. Cependant, as-tu pensé à « laisse-moi en juger,
veux-tu ! » --- plus impérieux...
En effet, j'y ai pensé, mais c'est surtout la question
l'aspect « fausse question » qui me turpulinait -- mais qui
ne me turlupine plus.
"Turpulinait" ? Je suppose que vous l'avez fait exprès.
Joli verbe quand même, ce turlupiner...
<cit.>
Turlupin (Henri Legrand, dit Belleville, dit)
1587 - 1637
Compagnon de Gros-Guillaume et de Gaultier-Garguille à l'Hôtel de Bourgogne.
Comme Brighella, son homologue italien, il portait un chapeau à larges bords,
un mantelet, un pantalon rayé et un sabre de bois, ainsi qu'un masque avec
moustache et barbe hirsute. Il faisait le valet, dans la tradition des zanni
italiens.
http://www.comedie-francaise.fr/dictionnaire/noms/turlupin.htm
</cit.>
Bonsoir, vous.
On ne vous voyait plus guère, mais vous êtes revenu... Youpi ! (on est
tous les deux, hein... Votre femme ? Tssss... )
--
Frédérique
Humour !
dphn
2005-10-11 19:17:14 UTC
Permalink
Post by Frédérique
Bonsoir, vous.
On ne vous voyait plus guère, mais vous êtes revenu... Youpi ! (on est tous
les deux, hein... Votre femme ? Tssss... )
Merci pour votre accueil chaleureux ! Même dans notre monde virtuel, ça
fait plaisir.
--
dphn
Andree
2005-10-11 19:17:21 UTC
Permalink
Post by Temhem
Post by Babacio
Il n'a pas la même sécheresse que « laisse-moi en juger,
veux-tu. » ; je partage l'avis de DB qui légitime cette
graphie. Cependant, as-tu pensé à « laisse-moi en juger,
veux-tu ! » --- plus impérieux...
En effet, j'y ai pensé, mais c'est surtout la question
l'aspect « fausse question » qui me turpulinait -- mais qui
ne me turlupine plus.
Je dirais qu'il ne s'agit pas d'une question (pas même fausse), mais d'une
exclamation, même s'il y a inversion.

Voyez-vous ça !
Suis-je bête !

Il suffit de répondre à la deuxième "question" pour se rendre compte que ce
n'en était pas une ...
--
Andrée
Anne
2005-10-12 04:05:32 UTC
Permalink
Temhem a écrit:

Dites-moi... votre dédoublement de personnalité va-t-il encore vous
encombrer longtemps ?
--
Enna
Babacio
2005-10-12 09:48:40 UTC
Permalink
Anne.
Post by Anne
Dites-moi... votre dédoublement de personnalité va-t-il encore vous
encombrer longtemps ?
C'est pas un dédoublement, c'est une involution.
--
Iocabab
DB
2005-10-12 10:14:58 UTC
Permalink
"Babacio" :

:
: > Temhem a écrit:
: >
: > Dites-moi... votre dédoublement de personnalité va-t-il encore vous
: > encombrer longtemps ?
:
: C'est pas un dédoublement, c'est une involution.
:
: --
: Iocabab

Euh, Oicabab, si vous êtes aussi inverti que Temhem !
joye
2005-10-12 10:21:12 UTC
Permalink
Post by DB
Post by Babacio
Iocabab
Euh, Oicabab, si vous êtes aussi inverti que Temhem !
Et vous, lorsque vous le faites, vous nous faites sourire, BD.

Eyoj
(non, pas la copine de Hoop)
Babacio
2005-10-12 10:24:55 UTC
Permalink
"DB"
Post by DB
Euh, Oicabab, si vous êtes aussi inverti que Temhem !
Tiens, oui. C'est vrai que l'oie cacabe ?
Ou c'est la (hem) perdrix ?
--
Bé erre hue ixe eu elle, Bruxelles.
dphn
2005-10-12 10:23:39 UTC
Permalink
Post by Babacio
Anne.
Post by Anne
Dites-moi... votre dédoublement de personnalité va-t-il encore vous
encombrer longtemps ?
C'est pas un dédoublement, c'est une involution.
C'est un excès d'introspection. En plongeant en lui-même, Mehmet se
retourne comme un doigt de gant.
--
dphn
Anne
2005-10-12 13:54:19 UTC
Permalink
Post by dphn
Post by Babacio
Anne.
Post by Anne
Dites-moi... votre dédoublement de personnalité va-t-il encore vous
encombrer longtemps ?
C'est pas un dédoublement, c'est une involution.
C'est un excès d'introspection. En plongeant en lui-même, Mehmet se
retourne comme un doigt de gant.
N'empêche... Temhem n'a pas chassé Mehmet pour autant. Ils sont bien deux !
DB
2005-10-12 13:57:31 UTC
Permalink
"Anne" :

N'empêche... Temhem n'a pas chassé Mehmet pour autant. Ils sont bien deux !

********
Il est deux.Voire duel.
Mehmet
2005-10-12 14:05:56 UTC
Permalink
Post by Anne
Post by dphn
Post by Babacio
Post by Anne
Dites-moi... votre dédoublement de personnalité
va-t-il encore vous encombrer longtemps ?
C'est pas un dédoublement, c'est une involution.
C'est un excès d'introspection. En plongeant en
lui-même, Mehmet se retourne comme un doigt de gant.
N'empêche... Temhem n'a pas chassé Mehmet pour autant.
Ils sont bien deux !
Elle a raison.

(Temhem : « Ferme-la, toi ! »)
--
MAS
dphn
2005-10-12 14:17:21 UTC
Permalink
Post by Anne
Post by dphn
Post by Babacio
Anne.
Post by Anne
Dites-moi... votre dédoublement de personnalité va-t-il encore vous
encombrer longtemps ?
C'est pas un dédoublement, c'est une involution.
C'est un excès d'introspection. En plongeant en lui-même, Mehmet se
retourne comme un doigt de gant.
N'empêche... Temhem n'a pas chassé Mehmet pour autant. Ils sont bien deux !
Comme le Dr Jekyll et Mr Hyde, voulez-vous dire ? Et qui se dissimulent
derrière un troisième alias ? Je n'oserai plus venir ici passé huit
heures du soir...
--
dphn
Michèle°
2005-10-12 14:24:38 UTC
Permalink
Post by dphn
Post by Anne
N'empêche... Temhem n'a pas chassé Mehmet pour autant. Ils sont bien deux !
Comme le Dr Jekyll et Mr Hyde, voulez-vous dire ? Et qui se dissimulent
derrière un troisième alias ? Je n'oserai plus venir ici passé huit heures du
soir...
Ne vous inquiétez pas, je suis armée, je vous protègerai...
joye
2005-10-12 14:30:45 UTC
Permalink
Post by Michèle°
je vous protègerai...
Est-ce grave, mon penchant pour les accents plus aigus que la tienne ?
Michèle°
2005-10-12 14:34:27 UTC
Permalink
Post by joye
Post by Michèle°
je vous protègerai...
Est-ce grave, mon penchant pour les accents plus aigus que la tienne ?
Le mien, tu veux dire ?

Faudrait peut-être poser la question sur fr.bio.médecine ? :D
joye
2005-10-12 14:41:28 UTC
Permalink
Post by Michèle°
Post by joye
Post by Michèle°
je vous protègerai...
Est-ce grave, mon penchant pour les accents plus aigus que la tienne ?
Le mien, tu veux dire ?
Voui, j'ai effacé /propensité/ et je n'ai pas refait l'accord.
Michèle°
2005-10-12 14:43:39 UTC
Permalink
Post by joye
Post by Michèle°
Post by joye
Post by Michèle°
je vous protègerai...
Est-ce grave, mon penchant pour les accents plus aigus que la tienne ?
Le mien, tu veux dire ?
Voui, j'ai effacé /propensité/ et je n'ai pas refait l'accord.
On prononce "protèèèège", pas "protééége" même dans mon bled.
joye
2005-10-12 14:48:24 UTC
Permalink
Post by Michèle°
Post by joye
Post by Michèle°
Post by joye
Post by Michèle°
je vous protègerai...
Est-ce grave, mon penchant pour les accents plus aigus que la tienne ?
Le mien, tu veux dire ?
Voui, j'ai effacé /propensité/ et je n'ai pas refait l'accord.
On prononce "protèèèège", pas "protééége" même dans mon bled.
Moi aussi, je dis "protèèège" et même "pro-tuh-JAY" en anglais.

Mais pour l'infinitif, comme chante Mick Jagger, /old habits die hard/ .
DB
2005-10-12 14:52:27 UTC
Permalink
"joye" :

: >>
: >> Est-ce grave, mon penchant pour les accents plus aigus que la tienne
: >> ?
: >
: >
: > Le mien, tu veux dire ?
:
: Voui, j'ai effacé /propensité/ et je n'ai pas refait l'accord.
:

Vous eussiez pu dire "ma propension".
joye
2005-10-12 16:24:51 UTC
Permalink
Post by DB
Post by joye
Voui, j'ai effacé /propensité/ et je n'ai pas refait l'accord.
Vous eussiez pu dire "ma propension".
Tiens.

Grâce à mon ami, j'ai pourtant trouvé /propensité/ relevé chez les gens
moins consciencieux que moi-self.
DB
2005-10-12 16:39:39 UTC
Permalink
"joye" :

:
: >> Voui, j'ai effacé /propensité/ et je n'ai pas refait l'accord.
: >>
: >
: > Vous eussiez pu dire "ma propension".
:
: Tiens.
:
: Grâce à mon ami, j'ai pourtant trouvé /propensité/ relevé chez les gens
: moins consciencieux que moi-self.

Si l'on écarte les pages manifestement influencées par l'anglais (notamment
les pages canadiennes), la situation n'est pas trop dramatique. Je ne serais
pas autrement surpris que "propensité" soit un terme admis dans certaines
sciences vraiment non exactes où la fantaisie, l'obscurité ou la seule
nouveauté des termes cache parfois la faiblesse des raisonnements.
joye
2005-10-12 16:48:21 UTC
Permalink
Je ne serais pas autrement surpris que "propensité" soit
un terme admis dans certaines sciences vraiment non exactes où la
fantaisie, l'obscurité ou la seule nouveauté des termes cache parfois
la faiblesse des raisonnements.
Quel raisonnement nous donne /propension/ au lieu de /propensité/ , DB ?

Gare à la densité de l'immensité de l'intensité voire surintensité de
votre réponse...
DB
2005-10-12 17:09:18 UTC
Permalink
"joye" :


: > Je ne serais pas autrement surpris que "propensité" soit
: > un terme admis dans certaines sciences vraiment non exactes où la
: > fantaisie, l'obscurité ou la seule nouveauté des termes cache parfois
: > la faiblesse des raisonnements.
:
: Quel raisonnement nous donne /propension/ au lieu de /propensité/ , DB ?
:

Le français a pris "propension" directement au latin "propensio". L'anglais
a même admis ce mot "propension". Cf. le dictionnaire Century
http://global-language.com/CENTURY/
joye
2005-10-12 17:26:23 UTC
Permalink
Post by DB
Post by joye
Quel raisonnement nous donne /propension/ au lieu de /propensité/ , DB ?
Le français a pris "propension" directement au latin "propensio".
L'anglais a même admis ce mot "propension". Cf. le dictionnaire
Century http://global-language.com/CENTURY/
Très intéressant ! Merci !
Didier Leroi
2005-10-13 09:09:10 UTC
Permalink
On Wed, 12 Oct 2005 19:09:18 +0200, "DB"
Post by DB
Le français a pris "propension" directement au latin "propensio". L'anglais
a même admis ce mot "propension". Cf. le dictionnaire Century
http://global-language.com/CENTURY/
Oui, et le Merriam-Webster connaît les deux mots: "propension" et
"propensity".
Il semble que "propension" soit une version vieillie de "propensity".
Il n'est pas étonnant que Joye ait employé "propensité". Et ce mot se
retrouve tout de même dans 141 pages françaises dont celle-ci, dont je
ne voudrais pas vous priver:

http://cool_de_source.blog.lemonde.fr/cool_de_source/2004/12/
Millénium Bug:
" L?insertiment de complémentation se traduit par une augmentement
des transfuites vers l?envers.
La propensité à découlage variante conduit à transférir
de la gauche vers la tangence, l?intégralitude des composures.
Ce phénomage est inexpliqueur de tendancement ;
D?où un mesurement à proscréer dès le débutement du procédage."
Un énarque pétant un boulon, le lendemain du 31 déc. 99

Un poème!

Amicalement,
Didier
joye
2005-10-13 11:25:57 UTC
Permalink
Post by Didier Leroi
Il n'est pas étonnant que Joye ait employé "propensité".
Surtout puisque le /-ty/ d'anglais se retrouve souvent en /-té/ en
français.

Beauty, beauté ; acidity, acidité ; calamity, calamité ; domesticity,
domesticité ;

et ainsi de suite.
Ork
2005-10-13 08:48:05 UTC
Permalink
Post by joye
Quel raisonnement nous donne /propension/ au lieu de /propensité/ , DB ?
Gare à la densité de l'immensité de l'intensité voire surintensité de
votre réponse...
Y aurait-il un rapport avec le fait qu'existent « dense »,
« immense », « intense » mais pas « propense » ?
DB
2005-10-13 09:01:07 UTC
Permalink
"Ork" :

:
: >Quel raisonnement nous donne /propension/ au lieu de /propensité/ , DB ?
: >
: >Gare à la densité de l'immensité de l'intensité voire surintensité de
: >votre réponse...
:
: Y aurait-il un rapport avec le fait qu'existent « dense »,
: « immense », « intense » mais pas « propense » ?

Cette observation est extrêmement judicieuse. Et l'anglais "propensity"
dérive précisément de "propense", qui existe dans cette langue.
http://www.bartleby.com/61/89/P0598900.html
dphn
2005-10-13 12:04:06 UTC
Permalink
Post by DB
Post by joye
Post by DB
Post by joye
Voui, j'ai effacé /propensité/ et je n'ai pas refait l'accord.
Vous eussiez pu dire "ma propension".
Tiens.
Grâce à mon ami, j'ai pourtant trouvé /propensité/ relevé chez les gens
moins consciencieux que moi-self.
Si l'on écarte les pages manifestement influencées par l'anglais (notamment
les pages canadiennes), la situation n'est pas trop dramatique. Je ne serais
pas autrement surpris que "propensité" soit un terme admis dans certaines
sciences vraiment non exactes où la fantaisie, l'obscurité ou la seule
nouveauté des termes cache parfois la faiblesse des raisonnements.
Vous êtes dur, quand même...

Il semble bien que "propension" et "propensité" soient deux concepts
différents. Le deuxième est-il clairement défini ? C'est la question
que je me posais en lisant un article d'une sémioticienne, dont je vous
transmets l'extrait ci-dessous :

<cit.>
Il serait intéressant de voir si le moment catastrophique de la
création correspond à un brouillage des engrammes, suivi d’une nouvelle
orientation neuronique. Quoiqu’il en soit, se pose le problème du
choix, de la sélection d’une voie parmi l’infinité des possibles : le
problème du hasard. En esthétique il ne peut s’agir que d’un hasard
inspiré, ou plutôt "aspiré" par les schèmes plastiques sensibles jouant
un rôle d’attracteurs. Il ne s’agit pas d’un phénomène aléatoire
relevant de la mesure statistique, mais d’un hasard qualitatif : "Un
coup de dés jamais n’abolira le hasard", écrit Mallarmé, distinguant
ainsi l’aléatoire statistiquement prévisible, du hasard totalement
libre. Or le hasard dans l’esthétique fait penser au concept de
*propensité* dont parlent les mathématiques quantiques lorsqu’elles
introduisent dans leur discours le paramètre d’une vie imprévisible de
la matière. Ceci rappelle l’hylémorphisme aristotélicien selon lequel
la matière aspire à la forme.
http://www.artemis.jussieu.fr/hermes/hermes/actes/ac9495/10ac9495gc.htm
</cit.>

Entre propension et propensité, il n'y a pas photo.
--
dphn
Clotilde Chaland
2005-10-12 14:39:50 UTC
Permalink
Post by joye
Post by Michèle°
je vous protègerai...
Est-ce grave, mon penchant pour les accents plus aigus que la tienne ?
Vous êtes allergique à l'APARO ?
http://www.fltr.ucl.ac.be/FLTR/ROM/ess.html#P
--
©lõ
Mehmet
2005-10-12 12:09:00 UTC
Permalink
Post by Anne
Dites-moi... votre dédoublement de personnalité va-t-il
encore vous encombrer longtemps ?
Nullement. Et croyez bien que c'est pour la bonne cause.

Accessoirement, je crois avoir créé une nouvelle secte.
--
SAM
joye
2005-10-12 12:20:59 UTC
Permalink
Post by Mehmet
Accessoirement, je crois avoir créé une nouvelle secte.
Maaaallaaaaas, Temhem !

Maaaallaaaas !
Clotilde Chaland
2005-10-12 14:20:36 UTC
Permalink
Post by Mehmet
Accessoirement, je crois avoir créé une nouvelle secte.
Dans la lignée des adeptes de l'abbaye de Thélème ?
--
©lõ
joye
2005-10-10 16:31:55 UTC
Permalink
Post by Temhem
Post by joye
« Débranche, veux-tu ? »
C'est le seul exemple à-propos et il me contredit.
Hep ?

Et « Veux-tu laisser ce couteau, petit malheureux ! », c'est du poulet
?
Temhem
2005-10-10 16:53:54 UTC
Permalink
Post by joye
Post by Temhem
Post by joye
« Débranche, veux-tu ? »
C'est le seul exemple à-propos et il me contredit.
Et « Veux-tu laisser ce couteau, petit malheureux ! »,
c'est du poulet ?
C'est difficile à expliquer, mais l'agencement des mots dans
cette dernière phrase la rend, à mes yeux, différente des
autres. Et surtout, toujours dans cette dernière phrase,
l'interrogation n'est pas située en fin de phrase. Le «
petit malheureux ! » efface le (mon) problème.
--
MAS
Ermite
2005-10-10 19:56:27 UTC
Permalink
Le Mon, 10 Oct 2005 18:53:54 +0200, "Temhem"
Post by Temhem
Post by joye
Post by Temhem
Post by joye
« Débranche, veux-tu ? »
C'est le seul exemple à-propos et il me contredit.
Et « Veux-tu laisser ce couteau, petit malheureux ! »,
c'est du poulet ?
C'est difficile à expliquer, mais l'agencement des mots dans
cette dernière phrase la rend, à mes yeux, différente des
autres. Et surtout, toujours dans cette dernière phrase,
l'interrogation n'est pas située en fin de phrase. Le «
petit malheureux ! » efface le (mon) problème.
« Veux-tu laisser ce couteau ? petit malheureux ! »

Ça ne la fait pas ?
--
Ermite
Christian Fauchier
2005-10-10 20:13:23 UTC
Permalink
Post by Ermite
« Veux-tu laisser ce couteau ? petit malheureux ! »
Ça ne la fait pas ?
Lorsque j'avais trois ou quatre ans et que j'étais sur le point de faire
une bêtise, ma maman me regardait en faisant les gros yeux et me disait
juste : « Veux-tu ! » avec un point d'exclamation (je me souviens très
bien du point d'exclamation, c'est lui qui me faisait peur et me
laissait interdit).

À++
--
Christian - Souvenirs d'enfance en tous genres et à façon -
Anne
2005-10-10 20:31:43 UTC
Permalink
Post by Christian Fauchier
Post by Ermite
« Veux-tu laisser ce couteau ? petit malheureux ! »
Ça ne la fait pas ?
Lorsque j'avais trois ou quatre ans et que j'étais sur le point de faire
une bêtise, ma maman me regardait en faisant les gros yeux et me disait
juste : « Veux-tu ! » avec un point d'exclamation (je me souviens très
bien du point d'exclamation, c'est lui qui me faisait peur et me
laissait interdit).
Bien sûr. Dans aucun des deux cas on ne pose de question.

Vous auriez osé répondre « non » ?
--
Anne
Andree
2005-10-12 03:57:03 UTC
Permalink
Post by Ermite
Le Mon, 10 Oct 2005 18:53:54 +0200, "Temhem"
Post by Temhem
Post by joye
Post by Temhem
Post by joye
« Débranche, veux-tu ? »
C'est le seul exemple à-propos et il me contredit.
Et « Veux-tu laisser ce couteau, petit malheureux ! »,
c'est du poulet ?
C'est difficile à expliquer, mais l'agencement des mots dans
cette dernière phrase la rend, à mes yeux, différente des
autres. Et surtout, toujours dans cette dernière phrase,
l'interrogation n'est pas située en fin de phrase. Le «
petit malheureux ! » efface le (mon) problème.
« Veux-tu laisser ce couteau ? petit malheureux ! »
Ça ne la fait pas ?
Le point d'interrogation supprime le problème, puisque c'est son absence
qui gène Mehmet. Certaines exclamations ont la même structure que la forme
interrogative, mais sans le point d'interrogation.
Si je me rends compte que j'ai fait une énorme bourde, je peux m'exclamer :
Qu'ai-je (donc) fait là !
Mais je sais ce que j'ai fait, il n'est pas nécessaire de remuer le couteau
dans la plaie en me le précisant.
Ou, si après avoir écrit Brux-l, vous attirez Sand ... qui décide de noyer
le fil de ses informations intéressantes mais un peu hors de propos, je
peux exprimer mon mécontentement par un Qu'avez-vous donc écrit !

Mais je ne veux surtout pas que vous le répétiez, ce n'est donc pas une
question qui demande une réponse. A mon avis, le "que" et l'inversion sont
les mêmes que dans "Que ne vous ai-je écouté !", expression qui ne peut pas
passer pour une question.
--
Andrée
Vincent Ramos
2005-10-10 20:09:30 UTC
Permalink
Post by joye
Et « Veux-tu laisser ce couteau, petit malheureux ! », c'est du
poulet ?
Joli gallicisme (hi hi) que votre « Et mon..., c'est du poulet ».
Babacio
2005-10-10 15:53:13 UTC
Permalink
"joye"
Post by joye
« à bouche que veux-tu » [ouatisse, plize ?]
Itisse une manière d'embrasser.
--
Bé erre hue ixe eu elle, Bruxelles.
joye
2005-10-10 16:01:31 UTC
Permalink
Post by Babacio
Post by joye
« à bouche que veux-tu » [ouatisse, plize ?]
Itisse une manière d'embrasser.
Illesse ?

Et cayenne d'oœuf bacio, donc...

;-)
Clotilde Chaland
2005-10-10 18:25:23 UTC
Permalink
Post by joye
Post by Babacio
Post by joye
« à bouche que veux-tu » [ouatisse, plize ?]
Itisse une manière d'embrasser.
Illesse ?
Oui, de rouler un gros patin.
Post by joye
Et cayenne d'oœuf bacio, donc...
Décryptage ?
--
©lõ
joye
2005-10-10 18:41:08 UTC
Permalink
Post by Clotilde Chaland
Et cayenne d'œuf bacio, donc...
Décryptage ?
Phonétique pour "A kind of bacio" (une sorte de bacio, /bacio/ voulant
dire /un baiser/ ai-je appris tout récemment).

Normal que vous ne compreniez pas, Clotilde, puisque j'avais bâclé
l'ortho.
Anne
2005-10-10 16:35:16 UTC
Permalink
Post by DB
: « Laisse-moi en juger, veux-tu. »
: Le point d'interrogation est-il incontournable ou bien
: est-il permis, dans une telle phrase, de s'en passer ?
En attendant de lire ce que dit Drillon
Rien au chapitre « point d'interrogation ».
Par contre, au chapitre sur le point d'exclamation, on trouve ceci :

§
Interrogation de pure forme = exclamation. Le point d'exclamation
remplace parfois le point d'interrogation, lorsque le question est de
pure forme, et n'appelle point de réponse.

Que veux-tu ! Il faut bien vivre.
§

« Laisse-moi en juger, veux-tu ! », serait donc parfait.
Et si Mehmet désirait atténuer la véhémence de cette phrase, je ne
verrais aucun inconvénient à ce qu'il la termine par un point.
--
Anne
Temhem
2005-10-11 16:01:28 UTC
Permalink
Anne :

(...)
Post by Anne
« Laisse-moi en juger, veux-tu ! », serait donc parfait.
Certes.
Post by Anne
Et si Mehmet désirait atténuer la véhémence de cette
phrase, je ne verrais aucun inconvénient à ce qu'il la
termine par un point.
L'essentiel étant pour moi de savoir si l'absence de point
d'interrogation relève d'une erreur, je suis satisfait de
constater que ça n'est pas le cas ou en tout cas que la
question fait l'objet d'un débat.
--
MAS
Luc Bentz
2005-10-10 20:44:46 UTC
Permalink
Le Mon, 10 Oct 2005 17:21:30 +0200, "DB"
Post by DB
Selon l'autre, le "veux-tu" est prononcé sèchement, comme une fin de
non-recevoir. Ce n'est plus une véritable interrogation mais une simple
clause de style qui, à mon avis, n'appelle pas de point d'interrogation.
Mais alors, il faudrait un point d'exclamation, veux-tu !


Luc Bentz
--
http://www.langue-fr.net/

« Nos modernes Josué littéraires crient vainement
à la langue de s'arrêter ; les langues ni le soleil
ne s'arrêtent plus. Le jour où elles "se fixent",
c'est qu'elles meurent. »
Victor Hugo (Préface de « Cromwell »)
Epona
2005-10-10 15:47:18 UTC
Permalink
Post by Mehmet
« Laisse-moi en juger, veux-tu. »
Le point d'interrogation est-il incontournable ou bien
est-il permis, dans une telle phrase, de s'en passer ?
Il me semble tout à fait incontournable, même dit d'un ton sec.
Epona.
DB
2005-10-10 15:53:05 UTC
Permalink
"Epona" :

: > Le point d'interrogation est-il incontournable ou bien
: > est-il permis, dans une telle phrase, de s'en passer ?
: >
: >
: Il me semble tout à fait incontournable, même dit d'un ton sec.

Ça, c'est sec !
Vs
2005-10-10 19:08:53 UTC
Permalink
Post by DB
Post by Epona
Post by Mehmet
Le point d'interrogation est-il incontournable ou bien
est-il permis, dans une telle phrase, de s'en passer ?
Il me semble tout à fait incontournable, même dit d'un ton sec.
Ça, c'est sec !
Elle lui dit d'un p'tit air doux :
« Ben mon cher monsieur, si vous
N'aimez pas les gâteaux secs,... »

Vs
Ah, Mayol, Scotto, Bertet...
Epona
2005-10-10 20:59:53 UTC
Permalink
Post by DB
Ça, c'est sec !
Je ne voulais pas j'ai envoyé un message inachevé.
Epona.
DB
2005-10-10 16:09:23 UTC
Permalink
"Epona" :

: >
: > « Laisse-moi en juger, veux-tu. »
: >
: > Le point d'interrogation est-il incontournable ou bien
: > est-il permis, dans une telle phrase, de s'en passer ?
: >
: >
: Il me semble tout à fait incontournable, même dit d'un ton sec.

Grevisse est plus partagé. Dans la 13e édition, §120b, il dit que le point
d'interrogation est omis fréquemment « après des sous-phrases incidentes
comme "n'est-ce pas", voyez-vous", "(que) voulez-vous", "que dis-je",
"comment dirais-je", etc. surtout si ces incidentes sont prononcées sans la
modulation caractéristique de l'interrogation.»
Il cite deux exemples de Mauriac et de Malraux où le "voulez-vous" *est
suivi* du point d'interrogation, mais il paraît clair que le cas contraire
est tout aussi possible, même s'il n'est pas précisément illustré par une
citation.
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