Après une vingtaine de messages sur le sujet, dont la moitié ne sont
que des gags téléphonés, plusieurs "à mon avis", "je crois", "il me
semble"-- on se croirait sur une forum de théologie intégriste --, je
me permets de renvoyer à un membre d'un cercle, sérieux je ne sais pas,
mais certainement scientifique.
Grevisse (12e éd.) §510 :
/*Les noms propres de personnes ne varient pas au pluriel*/...
/*Exceptions*/. Prennent un s dans l'écriture les noms de certains
personnages célèbres de la Bible ou de l'Antiquité et de certaines
familles, surtout régnantes, dont la gloire est ancienne. Les
Maccabées... les /*Bourbons*/. ... On y ajoute parfois ... les
/*Capulets, les Montaigus*/, les Guises.
/*Hist*/. L'ancienne langue mettait la marque du plur. aux noms
propres... Progressivement, les noms propres de personne se sont figés,
notamment par l'instauration de l'état civil. Ils sont dès lors devenus
invariables, sauf quelques noms dont la tradition a maintenu l'ancien
plur.
/*Remarque*/. L'invariabilité va de soi quand, par emphase, on met
l'article pluriel, quoiqu'on n'ait en vue qu'un seul individu.
On dira donc les Mandrake, les Miakinen, les Anansi...
Voir cependant §512 Noms propres employés de façon métonymique ou
métaphorique, l'usage restant partagé pour les noms qui, par
antonomase, désignent des espèces, des types.
Auquel cas, on pourrait écrire des Mandrakes, des Miakinens, des
Anansis...
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Amicalement Chaeréphon
"Je n'espère rien, je ne crains rien, je suis libre"
<http://chaerephon.e-monsite.com