Discussion:
"En suite de ..."
(trop ancien pour répondre)
vincit
2009-08-12 19:59:23 UTC
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L'expression "En suite de ..." est-elle correcte ?
Merci
kduc
2009-08-12 20:04:21 UTC
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Post by vincit
L'expression "En suite de ..." est-elle correcte ?
Merci
Que voulez-vous dire au moyen de cette expression ?
Quel est le contexte ?

(A priori, l'expression est fautive.)
--
kd
Anansi
2009-08-12 21:14:18 UTC
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Post by vincit
L'expression "En suite de ..." est-elle correcte ?
Merci
Pas telle quelle, mais on peut rencontrer :
Proposition1, en suite de quoi Proposition2
kduc
2009-08-12 21:29:50 UTC
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Post by Anansi
Post by vincit
L'expression "En suite de ..." est-elle correcte ?
Merci
Proposition1, en suite de quoi Proposition2
On peut rencontrer mais on n'est pas obligé de fréquenter.
--
kd
Anansi
2009-08-12 21:41:18 UTC
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Post by kduc
Post by Anansi
Post by vincit
L'expression "En suite de ..." est-elle correcte ?
Merci
Proposition1, en suite de quoi Proposition2
On peut rencontrer mais on n'est pas obligé de fréquenter.
C'est à peine plus laid que l'administratif « Suite à... » ou le
juridique « Comme suite à ».
unknown
2009-08-13 06:11:02 UTC
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Transmis pour suite à donner.
Kiriasse
Répondant à

===
"Anansi"
C'est à peine plus laid que l'administratif « Suite à... » ou le
juridique « Comme suite à ».
dphn
2009-08-13 06:29:10 UTC
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Post by Anansi
Post by kduc
Post by Anansi
Post by vincit
L'expression "En suite de ..." est-elle correcte ?
Merci
Proposition1, en suite de quoi Proposition2
On peut rencontrer mais on n'est pas obligé de fréquenter.
C'est à peine plus laid que l'administratif « Suite à... » ou le
juridique « Comme suite à ».
Plus laid, moins laid... la laideur est dans notre oeil, et de toute
façon la question se bornait à demander si l'expression était correcte.
Or il semble bien que oui, avec des attributions spatio-temporelles
différentes :

- Le cabinet de maître Doublon, situé au rez-de-chaussée de la maison,
*en suite de* l'étude... (BALZAC, Illus. perdues, 1843, p. 624)

- Le messie implore, *en suite de* quoi les dioscures¹ descendent du
Ciel (LÉVI-STRAUSS, Anthropol. struct., 1958)

¹ - Couple de jumeaux divins, comme par exemple les fondateurs de
Thèbes
Amphion et Zetos (d'après le même Lévi-Strauss), ou encore Castor et
Pollux.
--
dphn
Bernard Cordier
2009-08-13 08:22:22 UTC
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Post by dphn
Post by Anansi
Post by kduc
Post by Anansi
Post by vincit
L'expression "En suite de ..." est-elle correcte ?
Merci
Proposition1, en suite de quoi Proposition2
On peut rencontrer mais on n'est pas obligé de fréquenter.
C'est à peine plus laid que l'administratif « Suite à... » ou le
juridique « Comme suite à ».
Plus laid, moins laid... la laideur est dans notre oeil, et de toute
façon la question se bornait à demander si l'expression était
correcte. Or il semble bien que oui, avec des attributions
- Le cabinet de maître Doublon, situé au rez-de-chaussée de la maison,
*en suite de* l'étude... (BALZAC, Illus. perdues, 1843, p. 624)
- Le messie implore, *en suite de* quoi les dioscures¹ descendent du
Ciel (LÉVI-STRAUSS, Anthropol. struct., 1958)
¹ - Couple de jumeaux divins, comme par exemple les fondateurs de
Thèbes
Amphion et Zetos (d'après le même Lévi-Strauss), ou encore Castor et
Pollux.
Ou bien Fluctuat et Mergitur.
Blague à part nous avons un truc épatant pour exprimer la postériorité
spatiale ou temporelle), c'est /après/. Vos exemples pèsent des tonnes
(oui, dans mon oeil).
dphn
2009-08-13 09:14:28 UTC
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Post by Bernard Cordier
Post by dphn
Post by Anansi
C'est à peine plus laid que l'administratif « Suite à... » ou le
juridique « Comme suite à ».
Plus laid, moins laid... la laideur est dans notre oeil, et de toute
façon la question se bornait à demander si l'expression était
correcte. Or il semble bien que oui, avec des attributions
- Le cabinet de maître Doublon, situé au rez-de-chaussée de la maison,
*en suite de* l'étude... (BALZAC, Illus. perdues, 1843, p. 624)
- Le messie implore, *en suite de* quoi les dioscures¹ descendent du
Ciel (LÉVI-STRAUSS, Anthropol. struct., 1958)
Blague à part nous avons un truc épatant pour exprimer la postériorité
spatiale ou temporelle, c'est /après/.
Sauf que votre petit protégé ne rend pas tout à fait les mêmes
services : la postériorité est une chose, la contiguïté une autre. Si
le cabinet vient en suite de l'étude, il la jouxte, il ne se trouve pas
à l'autre bout de la rue, comme pourrait tout aussi bien le faire
croire votre /après/. De même, si les jumeaux divins descendent du ciel
à la suite des invocations, c'est en quelque sorte dans la foulée de
celles-ci, et non trois jours ou trois semaines /après/. On peut
parfaitement comprendre de la locution "en suite de" qu'elle implique
une proximité serrée, tandis qu'"après" n'introduit qu'une notion de
postériorité très lâche, que ce soit dans l'espace ou dans le temps.
Post by Bernard Cordier
Vos exemples pèsent des tonnes (oui, dans mon oeil).
Eh bien, faut retirer les poutres que vous avez dedans. De toute façon,
vous dénigrez toujours les exemples que je vous propose...
--
dphn
unknown
2009-08-13 09:35:56 UTC
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Ça, c'est très vilain.
Kiriasse
In petto

===
"dphn"
De toute façon, vous dénigrez toujours les exemples que je vous propose...
Bernard Cordier
2009-08-13 11:43:44 UTC
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Post by dphn
Post by Bernard Cordier
Post by dphn
- Le cabinet de maître Doublon, situé au rez-de-chaussée de la
maison, *en suite de* l'étude... (BALZAC, Illus. perdues, 1843, p.
624)
- Le messie implore, *en suite de* quoi les dioscures¹ descendent du
Ciel (LÉVI-STRAUSS, Anthropol. struct., 1958)
Blague à part nous avons un truc épatant pour exprimer la
postériorité spatiale ou temporelle, c'est /après/.
Sauf que votre petit protégé ne rend pas tout à fait les mêmes
services : la postériorité est une chose, la contiguïté une autre. Si
le cabinet vient en suite de l'étude, il la jouxte, il ne se trouve
pas à l'autre bout de la rue, comme pourrait tout aussi bien le faire
croire votre /après/.
Je lis la phrase de Balzac, sans connaître ni Balzac ni bien sûr maître
Doublon (quel farceur cet Honoré). Je comprends que Doublon est un
notaire (à la rigueur un huissier ou un avocat). Je sais qu'un notaire
travaille dans un cabinet et ses clercs dans une étude. Et cette étude
serait située à l'autre bout de la rue ? Allons donc. Le contexte
indique clairement qu'il y a postériorité ET contiguïté spatiales.
Notions qui ne sont pas antinomiques d'ailleurs et toutes deux contenues
dans /après/.
Un autre exemple (en parlant de jumeaux) : Kevin est né après Jessy. N'y
a-t-il pas postériorité ET contiguïté (demandez à la mère).


De même, si les jumeaux divins descendent du
Post by dphn
ciel à la suite des invocations, c'est en quelque sorte dans la
foulée de celles-ci, et non trois jours ou trois semaines /après/. On
peut parfaitement comprendre de la locution "en suite de" qu'elle
implique une proximité serrée, tandis qu'"après" n'introduit qu'une
notion de postériorité très lâche, que ce soit dans l'espace ou dans
le temps.
Cf. supra. Et d'où tenez-vous que la locution "en suite de" implique une
proximité plus serrée que "après" alors qu'on n'est vraiment sûr ni de
son existence, ni de son orthographe (cf. la remarque de SdB) ?
Post by dphn
Post by Bernard Cordier
Vos exemples pèsent des tonnes (oui, dans mon oeil).
Eh bien, faut retirer les poutres que vous avez dedans. De toute
façon, vous dénigrez toujours les exemples que je vous propose...
Ah, je suis bien embêté que vous preniez personnellement ce que je dis.
Nous avons déjà eu un début de discussion sur se sujet, discussion que
vous aviez écourtée, sans doute étiez-vous vexé. Je ne dénigre pas VOS
exemples, je conteste ce type d'argumentation qui consiste à légitimer
n'importe quel usage en s'appuyant sur des exemples passés, fussent-ils
des meilleurs auteurs. Cela reviendrait à accepter tout ce qui a été
écrit à un moment ou un autre.
Permettez-moi d'expliquer ce point : je trouve (et je ne suis pas seul,
c'est la conception actuelle et celle que l'on m'a apprise à l'école)
que /malgré que/ est fautif. Oui, mais Proust ! me direz-vous . Eh bien,
tant pis pour Proust ! Cela ne signifie pas que ne n'admire pas Proust
ou que je sous-estime son oeuvre. Cela ne signifie pas non plus que je
suis prêt à avaler n'importe quelle modernité sans broncher. Les gens
qui m'ont appris les règles de ma langue avaient lu Proust après tout.
Je ne me souviens pas de tous mes instits, mais certains d'entre eux ont
pu lire Proust de son vivant.
unknown
2009-08-13 12:02:45 UTC
Permalink
[...] je conteste ce type d'argumentation qui consiste à légitimer
n'importe quel usage en s'appuyant sur des exemples passés, fussent-ils
des meilleurs auteurs. Cela reviendrait à accepter tout ce qui a été
écrit à un moment ou un autre.
Permettez-moi d'expliquer ce point : je trouve (et je ne suis pas seul,
c'est la conception actuelle et celle que l'on m'a apprise à l'école)
que /malgré que/ est fautif. Oui, mais Proust ! me direz-vous . Eh bien,
tant pis pour Proust !
D'accord. mais expliquez, ou simplement, dites, pourquoi cet usage
est-il d'après vous fautif ?
Nous estimons que "malgré que" est une construction correcte. Bien des
prépositions, avant, après, dès, sitôt..., sont suivies tantôt d'un
groupe nominal, tantôt d'une complétive en QUE. Nous ajoutons même, et
tant pis pour les foudres qui vont d'abattre sur Nous, que la plupart
des conjonctions de subordination n'existe pas parce que ce sont en
réalité des prépositions suivies d'une complétive infinitive (avant de
partir) ou d'une complétive en QUE (avant qu'il ne parte).


S.A.S. PPHN 1er
A Hay, A Hay, A Hay
Bernard Cordier
2009-08-13 14:47:00 UTC
Permalink
Post by unknown
[...] je conteste ce type d'argumentation qui consiste à légitimer
n'importe quel usage en s'appuyant sur des exemples passés,
fussent-ils des meilleurs auteurs. Cela reviendrait à accepter tout
ce qui a été écrit à un moment ou un autre.
Permettez-moi d'expliquer ce point : je trouve (et je ne suis pas
seul, c'est la conception actuelle et celle que l'on m'a apprise à
l'école) que /malgré que/ est fautif. Oui, mais Proust ! me
direz-vous . Eh bien, tant pis pour Proust !
D'accord. mais expliquez, ou simplement, dites, pourquoi cet usage
est-il d'après vous fautif ?
Nous estimons que "malgré que" est une construction correcte. Bien des
prépositions, avant, après, dès, sitôt..., sont suivies tantôt d'un
groupe nominal, tantôt d'une complétive en QUE.
J'inverse l'ordre de Vos arguments, pour plus de clarté.

Nous ajoutons même, et
Post by unknown
tant pis pour les foudres qui vont d'abattre sur Nous, que la plupart
des conjonctions de subordination n'existe pas parce que ce sont en
réalité des prépositions suivies d'une complétive infinitive (avant de
partir) ou d'une complétive en QUE (avant qu'il ne parte).
C'est une observation que l'on peut faire en effet. Qu'il faut faire
d'ailleurs, car elle permet souvent de se tirer d'un embarras passager.
Elle fait partie de la trousse de secours que je donne à mes élèves qui
se battent avec les conjugaisons (et sont souvent battus). Ne dites pas
"après qu'il fera, aura fait, ferait ??? beau", dites "après le beau
temps". Si vous êtes foudroyé, ce ne sera donc pas par moi. Mais vous
notez vous-même que cela ne fonctionne pas dans tous les cas. Essayez
donc avec quand, lorsque ou quoique.
Post by unknown
D'accord. mais expliquez, ou simplement, dites, pourquoi cet usage
[malgré que]
est-il d'après vous fautif ?
Nous estimons que "malgré que" est une construction correcte. Bien des
prépositions, avant, après, dès, sitôt..., sont suivies tantôt d'un
groupe nominal, tantôt d'une complétive en QUE.
Voilà ce qu'en dit le Grand Robert :
REM. Ce tour, condamné par Littré et l'Académie (8e éd.), « rencontre
des adversaires irréductibles [dont Cordier] » (Brunot, la Pensée et la
Langue, p. 860). De très nombreux exemples littéraires (Sand, Daudet,
France, Barrès, Claudel, Gide, Proust, Colette, Mauriac, Romains,
Aragon, Céline, Cocteau, etc.) en sont donnés par Le Bidois, Grevisse et
Georgin (qui note : « Ce qui est plus grave, c'est de construire ce
malgré que avec un indicatif », Prose d'aujourd'hui, p. 103). Claudel
(→ Gripper, cit. 4) et Gide (ci-dessous, cit. 13) ont pris la défense de
cette construction.

Vous constatez avec moi que l'ouvrage avance dans ce domaine avec une
prudence de siouxes. Quand au TLFI, je vous laisse le soin de lire les
remarques 1 et 2 du B à ce propos.

Par ailleurs, je lis :
"Mais comme on déjeunait tard, malgré que les promeneurs commençassent à
passer dans la rue, on apportait seulement la grande tarte aux pommes
(…)"
Proust, Jean Santeuil, Pl., p. 343.

mais aussi :
"(…) je puis vous y signaler plusieurs fautes de français. Vous avez mis
observer pour faire observer, et malgré que. Malgré veut un régime
direct."
Balzac, Illusions perdues, Pl., t. IV, p. 644.

Notez que Balzac ne s'embarrasse pas de scrupules dans sa condamnation.

Que voulez-vous que j'aille choisir entre des géants, moi, indigente
arpète de l'éducation nationale, fonctionnaire lambda + aux souliers
crottés d'alluvions ligériennes ?
Je vous réponds enfin. Cet usage est pour moi fautif parce qu'on me l'a
appris ainsi, que j'ai toutes les raisons de penser que les gens qui me
l'ont appris étaient plus qualifiés que moi en la matière, que certaines
de ces personnes étaient contemporaines de Proust. Et voilà, je
tressaille (discrètement) au moindre "malgré que", je l'entends dans des
bouches plébéiennes avec lesquelles je ne souhaite pas être confondues,
mais jamais dans des bouches cultivées. Et je ne vous explique pas quel
rôle joue la distinction (au sens bourdieusien du terme) dans le
langage.
unknown
2009-08-13 16:02:20 UTC
Permalink
Post by Bernard Cordier
J'inverse l'ordre de Vos arguments, pour plus de clarté.
Faites-vous (ce) plaisir.
Post by Bernard Cordier
[...] Mais vous
notez vous-même que cela ne fonctionne pas dans tous les cas. Essayez
donc avec quand, lorsque ou quoique.
Pour "quand" et "quoique", c'est bien normal, car ce ne sont pas des
prépositions. À votre liste pourrait d'ailleurs figurer "afin" et "puisque".
Pour "lorsque", vous noterez qu'il se décompose en "lors+que". Vous
retrouvez la préposition "lors". Ce n'est pas parce qu'à l'écrit tout
est attaché que cela en fait une conjonction.

Vous Nous rétorquerez : « Fort bien, mais pourquoi alors distinguer
"puisque" et "quoique" de "lorsque", alors que tous ces termes se
terminent par "que" et que "puisque" se décomposent aisément "n
"puis+que", comme "lorsque" ? »
C'est que "quoi" et "puis" ne sont pas des prépositions. Tout
simplement. Nous émettons l'hypothèse que pour distinguer un "quoi"
pronom ou adjectif d'un "quoi" conjonction, il a été décidé d'écrire ce
dernier avec ce qui le suit immédiatement, à savoir "que" pour donner in
fine "quoique".
Post by Bernard Cordier
Voilà ce qu'en dit le Grand Robert : [...]
Chacun y va de son couplet. Du descriptif, du normatif, mais rien
d'explicatif.
Post by Bernard Cordier
Que voulez-vous que j'aille choisir entre des géants, moi, indigente
arpète de l'éducation nationale, fonctionnaire lambda + aux souliers
crottés d'alluvions ligériennes ?
Sous Notre étendard, il y a moins de risques. L'aigle veillera sur vous.
Post by Bernard Cordier
Je vous réponds enfin. Cet usage est pour moi fautif parce qu'on me l'a
appris ainsi, que j'ai toutes les raisons de penser que les gens qui me
l'ont appris étaient plus qualifiés que moi en la matière, que certaines
de ces personnes étaient contemporaines de Proust.
À ces mêmes personnes, demandez-leur ce qu'est un sujet, comment il se
définit. Vous risquez d'être surpris.
Post by Bernard Cordier
Et voilà, je
tressaille (discrètement) au moindre "malgré que", je l'entends dans des
bouches plébéiennes avec lesquelles je ne souhaite pas être confondues,
mais jamais dans des bouches cultivées. Et je ne vous explique pas quel
rôle joue la distinction (au sens bourdieusien du terme) dans le
langage.
C'est une question d'oreille, d'habitude. Structurellement, rien
n'interdit une construction "malgré que". De même, rien n'empêche "en
dépit que" à côté de "en dépit du fait que".


S.A.S. PPHN 1er
A Hay, A Hay, A Hay
Bernard Cordier
2009-08-13 17:35:20 UTC
Permalink
Post by unknown
Post by Bernard Cordier
J'inverse l'ordre de Vos arguments, pour plus de clarté.
Faites-vous (ce) plaisir.
Vous êtes Bon.
Post by unknown
Post by Bernard Cordier
[...] Mais vous
notez vous-même que cela ne fonctionne pas dans tous les cas. Essayez
donc avec quand, lorsque ou quoique.
Pour "quand" et "quoique", c'est bien normal, car ce ne sont pas des
prépositions.
Bévue de ma part.
Post by unknown
À votre liste pourrait
Ah, me voilà en bonne compagnie :-)

d'ailleurs figurer "afin" et
Post by unknown
"puisque". Pour "lorsque", vous noterez qu'il se décompose en
"lors+que". Vous retrouvez la préposition "lors". Ce n'est pas parce
qu'à l'écrit tout est attaché que cela en fait une conjonction.
Tout à fait d'accord. C'est une réflexion que je me suis déjà faite.
Post by unknown
Vous Nous rétorquerez : « Fort bien, mais pourquoi alors distinguer
"puisque" et "quoique" de "lorsque", alors que tous ces termes se
terminent par "que" et que "puisque" se décomposent aisément "n
"puis+que", comme "lorsque" ? »
C'est que "quoi" et "puis" ne sont pas des prépositions. Tout
simplement. Nous émettons l'hypothèse que pour distinguer un "quoi"
pronom ou adjectif d'un "quoi" conjonction,
Quoi c'est, un "quoi" conjonction ?

il a été décidé d'écrire
Post by unknown
ce dernier avec ce qui le suit immédiatement, à savoir "que" pour
donner in fine "quoique".
Je ne Vous suis pas du tout. "Quoique" et "quoi que" sont des choses
différentes.
Post by unknown
Post by Bernard Cordier
Voilà ce qu'en dit le Grand Robert : [...]
Chacun y va de son couplet. Du descriptif, du normatif, mais rien
d'explicatif.
Nous comptons sur Vous.
Post by unknown
Post by Bernard Cordier
Que voulez-vous que j'aille choisir entre des géants, moi, indigente
arpète de l'éducation nationale, fonctionnaire lambda + aux souliers
crottés d'alluvions ligériennes ?
Sous Notre étendard, il y a moins de risques. L'aigle veillera sur vous.
Grand merci Votre Prétention.
Au fait, nous avons, ma roturière et moi, récemment visité le château de
Valençay dans l'Indre. Vous l'offrîtes en cadeau à votre dévoué
Talleyrand pour services rendus.
Post by unknown
Post by Bernard Cordier
Je vous réponds enfin. Cet usage est pour moi fautif parce qu'on me
l'a appris ainsi, que j'ai toutes les raisons de penser que les gens
qui me l'ont appris étaient plus qualifiés que moi en la matière,
que certaines de ces personnes étaient contemporaines de Proust.
À ces mêmes personnes, demandez-leur ce qu'est un sujet, comment il se
définit. Vous risquez d'être surpris.
Ces gens sont morts. Si je me souviens bien ils m'expliquèrent que le
sujet est celui qui fait l'action. On a expliqué la même chose à ma
fille, mais en termes bien plus compliqués. Je ne doute pas que ce sera
encore plus compliqué pour mes petit-enfants. Nous nous portons tous à
merveille, merci.
Post by unknown
Post by Bernard Cordier
Et voilà, je
tressaille (discrètement) au moindre "malgré que", je l'entends dans
des bouches plébéiennes avec lesquelles je ne souhaite pas être
confondues, mais jamais dans des bouches cultivées. Et je ne vous
explique pas quel rôle joue la distinction (au sens bourdieusien du
terme) dans le langage.
C'est une question d'oreille, d'habitude. Structurellement, rien
n'interdit une construction "malgré que". De même, rien n'empêche "en
dépit que" à côté de "en dépit du fait que".
Tout à fait.
unknown
2009-08-13 18:58:05 UTC
Permalink
Post by Bernard Cordier
Post by unknown
Vous Nous rétorquerez : « Fort bien, mais pourquoi alors distinguer
"puisque" et "quoique" de "lorsque", alors que tous ces termes se
terminent par "que" et que "puisque" se décomposent aisément "n
"puis+que", comme "lorsque" ? »
C'est que "quoi" et "puis" ne sont pas des prépositions. Tout
simplement. Nous émettons l'hypothèse que pour distinguer un "quoi"
pronom ou adjectif d'un "quoi" conjonction,
Quoi c'est, un "quoi" conjonction ?
Le "quoi" conjonction est un "quoi" qui introduit une complétive en
QUE, et qui à l'écrit est marqué par un amalgame avec le "que" pour
donner "quoique". Mais Nous rappelons que ce n'est qu'une hypothèse de
Notre part, qui est au demeurant bien fragile pour expliquer le "que"
dans des phrases du type "Quoique (étant) fatigué, Nous veillons au bon
déroulement des opérations".
Post by Bernard Cordier
Je ne Vous suis pas du tout. "Quoique" et "quoi que" sont des choses
différentes.
Toutafé.
Post by Bernard Cordier
Au fait, nous avons, ma roturière et moi,
Il faudra que Nous vous décorions des parles impériales.
Post by Bernard Cordier
récemment visité le château de
Valençay dans l'Indre. Vous l'offrîtes en cadeau à votre dévoué
Talleyrand pour services rendus.
En profitâtes-vous pour fleurir sa tombe ?
Post by Bernard Cordier
Post by unknown
À ces mêmes personnes, demandez-leur ce qu'est un sujet, comment il se
définit. Vous risquez d'être surpris.
Ces gens sont morts. Si je me souviens bien ils m'expliquèrent que le
sujet est celui qui fait l'action.
Fort bien. Prenons deux phrases qui veulent dire exactement la même chose :
- Mini-Lui gifle PPHN 1er
- PPHN 1er reçoit de Mini-Lui une gifle
Dans la première phrase, selon la définition que vous Nous avez donnée,
le sujet fait l'action. Dans la seconde phrase, le sujet subit l'action
(et il ne s'agit nullement d'une forme passive).
Post by Bernard Cordier
On a expliqué la même chose à ma
fille, mais en termes bien plus compliqués. Je ne doute pas que ce sera
encore plus compliqué pour mes petit-enfants. Nous nous portons tous à
merveille, merci.
Rassurez-vous, il n'existe pas une seule et unique définition qui soit
acceptable pour tous les cas.


S.A.S. PPHN 1er
A Hay, A Hay, A Hay
Marc Lepetit
2009-08-13 19:05:22 UTC
Permalink
Post by unknown
Post by Bernard Cordier
Ces gens sont morts. Si je me souviens bien ils m'expliquèrent que le
sujet est celui qui fait l'action.
Fort bien. Prenons deux phrases qui veulent dire exactement la même
chose : - Mini-Lui gifle PPHN 1er
- PPHN 1er reçoit de Mini-Lui une gifle
Dans la première phrase, selon la définition que vous Nous avez
donnée, le sujet fait l'action. Dans la seconde phrase, le sujet subit
l'action (et il ne s'agit nullement d'une forme passive).
La seconde phrase ne se peut : par définition, Vous n'êtes pas un sujet.
Bernard Cordier
2009-08-13 21:08:15 UTC
Permalink
Post by unknown
Il faudra que Nous vous décorions des parles impériales.
Cause toujours, mon Napo.
Post by unknown
Post by Bernard Cordier
récemment visité le château de
Valençay dans l'Indre. Vous l'offrîtes en cadeau à votre dévoué
Talleyrand pour services rendus.
En profitâtes-vous pour fleurir sa tombe ?
Elle n'est plus accessible. Certains vieux du village disent que les
fleurs dont on la décorait périssaient dans l'heure. D'autres
soutiennent qu'elles s'épanouissaient à vue d'oeil. Allez savoir.
vincit ariya
2009-08-14 11:45:35 UTC
Permalink
Post by Bernard Cordier
Post by unknown
Il faudra que Nous vous décorions des parles impériales.
Cause toujours, mon Napo.
Post by unknown
Post by Bernard Cordier
récemment visité le château de
Valençay dans l'Indre. Vous l'offrîtes en cadeau à votre dévoué
Talleyrand pour services rendus.
En profitâtes-vous pour fleurir sa tombe ?
Elle n'est plus accessible. Certains vieux du village disent que les
fleurs dont on la décorait périssaient dans l'heure. D'autres
soutiennent qu'elles s'épanouissaient à vue d'oeil. Allez savoir.
Il faut déduire de toutes vos réponses que l'expression est bien
correcte.
Je peux donc continuer à écrire "En suite de votre courrier, il appert
que vous n'avez rien compris .....etc"
comme je l'ai toujours fait, on m'a fait observer qu'il convenait
d'écrire "ensuite de ...." c'est donc inexact.

C'est tout de même plus élégant que "suite à ...." et/ou "comme suite
à ...."

Merci

vincit ariya
Anansi
2009-08-14 13:59:49 UTC
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Post by vincit ariya
Il faut déduire de toutes vos réponses que l'expression est bien
correcte.
Mauvaise déduction. Les exemples qui vous ont été donnés montrent
toujours un antécédent et ils sont tous anciens.
Post by vincit ariya
Je peux donc continuer à écrire "En suite de votre courrier, il appert
que vous n'avez rien compris .....etc"
comme je l'ai toujours fait, on m'a fait observer qu'il convenait
d'écrire "ensuite de ...." c'est donc inexact.
C'est tout de même plus élégant que "suite à ...." et/ou "comme suite
à ...."
Quelle horreur ! Ce n'est pas du langage actuel, même écrit.
À moins d'être dans un domaine figé avec des formules obligatoires
parfaitement acceptées et comprises par le destinataire de votre
courrier, vous serez considéré comme un jargonaute. C'est dans la lignée
du langage administratif du début du siècle dernier.
Vous faites une réponse, dites-le. « En réponse à votre courrier », «
Pour répondre à votre courrier » sont des formules simples et
compréhensibles.
« En suite de... », « Suite à... », « Comme suite à... » sont du même
tonneau. « À la suite de... » est à peine mieux. Ces formules doivent
être réservées à la rédaction de décisions juridiques, puisque les juges
ne semblent pas encore décidés à faire évoluer leur expression pour la
mettre à la portée des justiciables.

De la même façon, le verbe apparoir ne connaît plus que deux types
d'emploi, le langage juridique spécialisé et la traduction des épisodes
de Star Trek. Si vous ne vous adressez ni à un juriste, ni à un trekkie,
vous pouvez le remplacer par du langage courant, il apparaît, il est
évident, il est prouvé.

J'ai exclu, peut-être à tort, le cas où votre objectif est de ne pas
être compris par le destinataire de votre courrier.
DB
2009-08-14 14:10:38 UTC
Permalink
Post by Anansi
Quelle horreur ! Ce n'est pas du langage actuel, même écrit.
À moins d'être dans un domaine figé avec des formules obligatoires
parfaitement acceptées et comprises par le destinataire de votre
courrier, vous serez considéré comme un jargonaute. C'est dans la lignée
du langage administratif du début du siècle dernier.
Vous faites une réponse, dites-le. « En réponse à votre courrier », «
Pour répondre à votre courrier » sont des formules simples et
compréhensibles.
« En suite de... », « Suite à... », « Comme suite à... » sont du même
tonneau. « À la suite de... » est à peine mieux. Ces formules doivent
être réservées à la rédaction de décisions juridiques, puisque les juges
ne semblent pas encore décidés à faire évoluer leur expression pour la
mettre à la portée des justiciables.
Que proposez-vous pour remplacer par exemple "comme suite à mon
courrier du tant" ? Est-ce si difficile à comprendre et si laid ?
Anansi
2009-08-14 14:49:04 UTC
Permalink
Post by DB
Post by Anansi
« En suite de... », « Suite à... », « Comme suite à... » sont du même
tonneau. « À la suite de... » est à peine mieux. Ces formules doivent
être réservées à la rédaction de décisions juridiques, puisque les
juges ne semblent pas encore décidés à faire évoluer leur expression
pour la mettre à la portée des justiciables.
Que proposez-vous pour remplacer par exemple "comme suite à mon
courrier du tant" ? Est-ce si difficile à comprendre et si laid ?
Je comprendrais, sans l'apprécier, une lettre commençant par :
« En suite de votre courrier, il appert que... »
comme le propose vincit parce que je connais ces tournures figées. Je
suppose qu'on peut en trouver d'autres dans des manuels de
correspondance administrative. Je doute qu'elles paraissent naturelles
et compréhensibles à tout le monde.
« Comme suite à mon courrier du tant... » peut être remplacé aussi bien
par :
« Je complète mon courrier du tant... », « J'ajoute à mon courrier du
tant... » ou toute autre formule plus précise en fonction du contexte.
C'est une locution figée fréquente dans le domaine juridique et dont
l'appréciation esthétique et la compréhension sont largement liées à la
fréquentation.
Je n'aime pas me laisser enfermer dans ces automatismes quand d'autres
solutions existent et qu'elles me permettent de me faire comprendre tout
aussi bien. J'emploierai votre formulation en m'adressant à quelqu'un
possédant une teinture juridique, je l'éviterai donc dans la majorité
des cas.
DB
2009-08-14 15:19:22 UTC
Permalink
Post by Anansi
« Comme suite à mon courrier du tant... » peut être remplacé aussi bien
« Je complète mon courrier du tant... », « J'ajoute à mon courrier du
tant... » ou toute autre formule plus précise en fonction du contexte.
C'est une locution figée fréquente dans le domaine juridique et dont
l'appréciation esthétique et la compréhension sont largement liées à la
fréquentation.
Je n'aime pas me laisser enfermer dans ces automatismes quand d'autres
solutions existent et qu'elles me permettent de me faire comprendre tout
aussi bien. J'emploierai votre formulation en m'adressant à quelqu'un
possédant une teinture juridique, je l'éviterai donc dans la majorité
des cas.
Franchement, je ne crois pas qu'il soit nécessaire de posséder une
quelconque teinture juridique pour comprendre "comme suite à mon
courrier du ". Et celui qui ne comprend pas cette simple formule n'a
aucune chance de comprendre le reste de la lettre. Autant lui envoyer
un album à colorier et lui demander de signer par une croix !
Je suis le premier à éviter les archaïsmes commerciaux (en réponse à
votre honorée ...) ou juridique (il appert que), notamment dans une
lettre destinée au profane, mais il ne faut pas non plus refuser a
priori au destinataire l'éventualité de comprendre des choses simples.
Tout cela est du domaine du formalisme et du subjectif. D'autres vous
diront qu'en commençant votre lettre par « Je complète mon courrier du
tant... », vous enfreignez la règle de bienséance qui recommande de ne
pas commencer une lettre par "je".
Anansi
2009-08-14 15:43:07 UTC
Permalink
Post by DB
Franchement, je ne crois pas qu'il soit nécessaire de posséder une
quelconque teinture juridique pour comprendre "comme suite à mon
courrier du ". Et celui qui ne comprend pas cette simple formule n'a
aucune chance de comprendre le reste de la lettre. Autant lui envoyer
un album à colorier et lui demander de signer par une croix !
Je suis le premier à éviter les archaïsmes commerciaux (en réponse à
votre honorée ...) ou juridique (il appert que), notamment dans une
lettre destinée au profane, mais il ne faut pas non plus refuser a
priori au destinataire l'éventualité de comprendre des choses simples.
Tout cela est du domaine du formalisme et du subjectif. D'autres vous
diront qu'en commençant votre lettre par « Je complète mon courrier du
tant... », vous enfreignez la règle de bienséance qui recommande de ne
pas commencer une lettre par "je".
Je ne suis probablement pas bienséant.
Pour le reste, je persiste à trouver la formule laide et je n'arrive pas
à imaginer un roman dans lequel l'auteur écrirait « Comme suite à sa
lettre du tant... »
DB
2009-08-14 15:58:57 UTC
Permalink
Post by Anansi
Post by DB
Franchement, je ne crois pas qu'il soit nécessaire de posséder une
quelconque teinture juridique pour comprendre "comme suite à mon
courrier du ". Et celui qui ne comprend pas cette simple formule n'a
aucune chance de comprendre le reste de la lettre. Autant lui envoyer
un album à colorier  et lui demander de signer par une croix !
Je suis le premier à éviter les archaïsmes commerciaux (en réponse à
votre honorée ...) ou juridique (il appert que), notamment dans une
lettre destinée au profane, mais il ne faut pas non plus refuser a
priori au destinataire l'éventualité de comprendre des choses simples.
Tout cela est du domaine du formalisme et du subjectif. D'autres vous
diront qu'en commençant votre lettre par « Je complète mon courrier du
tant... », vous enfreignez la règle de bienséance qui recommande de ne
pas commencer une lettre par "je".
Je ne suis probablement pas bienséant.
Pour le reste, je persiste à trouver la formule laide et je n'arrive pas
à imaginer un roman dans lequel l'auteur écrirait « Comme suite à sa
lettre du tant... »
Evidemment, si vous voulez écrire vos lettres dans la vie des affaires
comme un roman, c'est une autre affaire !
Anansi
2009-08-14 18:57:31 UTC
Permalink
Évidemment, si vous voulez écrire vos lettres dans la vie des affaires
comme un roman, c'est une autre affaire !
Vous comprenez l'origine de ma mélancolie.

vincit ariya
2009-08-14 14:28:48 UTC
Permalink
Post by Anansi
Post by vincit ariya
Il faut déduire de toutes vos réponses que l'expression est bien
correcte.
Mauvaise déduction. Les exemples qui vous ont été donnés montrent
toujours un antécédent et ils sont tous anciens.
Post by vincit ariya
Je peux donc continuer à écrire "En suite de votre courrier, il appert
que vous n'avez rien compris .....etc"
comme je l'ai toujours fait, on m'a fait observer qu'il convenait
d'écrire "ensuite de ...." c'est donc inexact.
C'est tout de même plus élégant que "suite à ...." et/ou "comme suite
à ...."
Quelle horreur ! Ce n'est pas du langage actuel, même écrit.
À moins d'être dans un domaine figé avec des formules obligatoires
parfaitement acceptées et comprises par le destinataire de votre
courrier, vous serez considéré comme un jargonaute. C'est dans la lignée
du langage administratif du début du siècle dernier.
Vous faites une réponse, dites-le. « En réponse à votre courrier », «
Pour répondre à votre courrier » sont des formules simples et
compréhensibles.
« En suite de... », « Suite à... », « Comme suite à... » sont du même
tonneau. « À la suite de... » est à peine mieux. Ces formules doivent
être réservées à la rédaction de décisions juridiques, puisque les juges
ne semblent pas encore décidés à faire évoluer leur expression pour la
mettre à la portée des justiciables.
De la même façon, le verbe apparoir ne connaît plus que deux types
d'emploi, le langage juridique spécialisé et la traduction des épisodes
de Star Trek. Si vous ne vous adressez ni à un juriste, ni à un trekkie,
vous pouvez le remplacer par du langage courant, il apparaît, il est
évident, il est prouvé.
J'ai exclu, peut-être à tort, le cas où votre objectif est de ne pas
être compris par le destinataire de votre courrier.
oui, vous avez sans doute raison, je ne percevais pas cela sous cet
angle ...
unknown
2009-08-13 18:59:29 UTC
Permalink
À votre liste pourraiENt d'ailleurs figurer "afin" et "puisque".
dphn
2009-08-13 15:30:16 UTC
Permalink
Post by Bernard Cordier
Post by dphn
Sauf que votre petit protégé ne rend pas tout à fait les mêmes
services : la postériorité est une chose, la contiguïté une autre. Si
le cabinet vient en suite de l'étude, il la jouxte, il ne se trouve
pas à l'autre bout de la rue, comme pourrait tout aussi bien le faire
croire votre /après/.
Je lis la phrase de Balzac, sans connaître ni Balzac ni bien sûr maître
Doublon
Pourquoi "bien sûr" ?
Post by Bernard Cordier
(quel farceur cet Honoré). Je comprends que Doublon est un notaire (à
la rigueur un huissier ou un avocat). Je sais qu'un notaire travaille dans un
cabinet et ses clercs dans une étude.
Vous "savez" ?
Cliquez sur ce lien (http://tinyurl.com/rdka2l) et vous trouverez pas
loin de 500 *études de notaire* dûment référencées. Le notaire
travaille dans une étude, ainsi que ses clercs, contrairement à ce que
vous pensez savoir. Mais bien sûr rien ne lui interdit d'avoir un
cabinet séparé si le coeur lui en dit.
Post by Bernard Cordier
Et cette étude serait située à l'autre bout de la rue ? Allons donc.
Et pourquoi pas ? Qui interdit à ce Doublon d'avoir un cabinet séparé
de l'étude (peut-être très animée) où il serait plus au calme pour
travailler ou recevoir d'agréables clientes ?

Mais laissons parler Balzac. Précisons cependant que Doublon n'est pas
notaire, mais huissier :

-- « Au moment de l'arrestation, Doublon pouvait d'ailleurs employer la
gendarmerie, qui, aux termes des jugements, doit son concours à
l'huissier qui le requiert. Ces cinq personnes étaient donc en ce
moment même réunies dans le *cabinet* de maître Doublon, situé au
rez-de-chaussée de la *maison* *en suite* de l'Etude. »

Le cabinet et l'étude se touchent donc, mais, contrairement à ce que
vous prétendez, votre /après/ n'est pas suffisant pour faire apparaître
cette contiguïté. Si j'écris comme le TLFi : « Après l'église, on
rencontre un hôtel du XVIIe siècle », y lisez-vous une indication que
l'église est accotée à l'hôtel ? Certainement pas. L'hôtel est
peut-être à l'autre bout de la rue, donc après l'église, mais un peu
loin. De la même façon, dire que le cabinet de Doublon se trouve après
l'étude peut laisser comprendre qu'il se trouve trois ou quatre maisons
plus loin. Et c'est en ce sens qu'"en suite" me paraît plus précis.
Post by Bernard Cordier
Le contexte indique clairement qu'il y a postériorité ET contiguïté
spatiales. Notions qui ne sont pas antinomiques d'ailleurs et toutes
deux contenues dans /après/.
Pas le moins du monde. Dans « Après moi le déluge », je vois bien la
postériorité, l'indication que le Déluge surviendra après ma mort, mais
certainement pas la contiguïté : il se produira peut-être quelques
siècles après ma disparition. C'est une nuance de taille.
Post by Bernard Cordier
Post by dphn
[...]
Post by Bernard Cordier
Vos exemples pèsent des tonnes (oui, dans mon oeil).
Eh bien, faut retirer les poutres que vous avez dedans. De toute
façon, vous dénigrez toujours les exemples que je vous propose...
Ah, je suis bien embêté que vous preniez personnellement ce que je dis.
Nous avons déjà eu un début de discussion sur se sujet, discussion que
vous aviez écourtée, sans doute étiez-vous vexé.
J'espère que vous plaisantez.
Post by Bernard Cordier
Je ne dénigre pas VOS exemples, je conteste ce type d'argumentation qui
consiste à légitimer n'importe quel usage en s'appuyant sur des exemples
passés, fussent-ils des meilleurs auteurs.
Il ne s'agit pas de légitimer mais de trouver des éclaircissements sur
certains usages. D'ailleurs, pourquoi devrait-on se priver d'en exhumer
quelques uns si bon nous semble et s'ils font l'affaire pour le propos
qu'on tient ?
Post by Bernard Cordier
Cela reviendrait à accepter tout ce qui a été écrit à un moment ou un
autre.
Vous exagérez un tout petit peu, ce me semble...
--
dphn
Bernard Cordier
2009-08-13 16:56:18 UTC
Permalink
Post by dphn
Post by Bernard Cordier
Post by dphn
Sauf que votre petit protégé ne rend pas tout à fait les mêmes
services : la postériorité est une chose, la contiguïté une autre.
Si le cabinet vient en suite de l'étude, il la jouxte, il ne se
trouve pas à l'autre bout de la rue, comme pourrait tout aussi bien
le faire croire votre /après/.
Je lis la phrase de Balzac, sans connaître ni Balzac ni bien sûr
maître Doublon
Pourquoi "bien sûr" ?
Comment ça pourquoi ? Je me place dans la perspective où je ne connais
pas Balzac et moins encore maître Doublon. What else ?
Post by dphn
Post by Bernard Cordier
(quel farceur cet Honoré). Je comprends que Doublon est un notaire (à
la rigueur un huissier ou un avocat). Je sais qu'un notaire
travaille dans un cabinet et ses clercs dans une étude.
Vous "savez" ?
Cliquez sur ce lien (http://tinyurl.com/rdka2l) et vous trouverez pas
loin de 500 *études de notaire* dûment référencées. Le notaire
travaille dans une étude, ainsi que ses clercs, contrairement à ce que
vous pensez savoir. Mais bien sûr rien ne lui interdit d'avoir un
cabinet séparé si le coeur lui en dit.
Je sais ce que sont une étude de notaire (on meurt de plus en plus
autour de moi) et un cabinet de travail. Je les distingue ici parce que
c'est ce que fait Balzac et si on ne les sépare pas, il n'y a plus à
s'interroger sur le "après" ou le "en suite". Quant à imaginer un
cabinet à l'autre bout de la rue, sans télégraphe, ni fax, ni
pneumatique, c'est folie.
Post by dphn
Post by Bernard Cordier
Et cette étude serait située à l'autre bout de la rue ? Allons donc.
Et pourquoi pas ? Qui interdit à ce Doublon d'avoir un cabinet séparé
de l'étude (peut-être très animée) où il serait plus au calme pour
travailler ou recevoir d'agréables clientes ?
Cf. supra.
Post by dphn
Mais laissons parler Balzac. Précisons cependant que Doublon n'est pas
-- « Au moment de l'arrestation, Doublon pouvait d'ailleurs employer
la gendarmerie, qui, aux termes des jugements, doit son concours à
l'huissier qui le requiert. Ces cinq personnes étaient donc en ce
moment même réunies dans le *cabinet* de maître Doublon, situé au
rez-de-chaussée de la *maison* *en suite* de l'Etude. »
Le cabinet et l'étude se touchent donc, mais, contrairement à ce que
vous prétendez, votre /après/ n'est pas suffisant pour faire
apparaître cette contiguïté. Si j'écris comme le TLFi : « Après
l'église, on rencontre un hôtel du XVIIe siècle », y lisez-vous une
indication que l'église est accotée à l'hôtel ? Certainement pas.
L'hôtel est peut-être à l'autre bout de la rue, donc après l'église,
mais un peu loin. De la même façon, dire que le cabinet de Doublon se
trouve après l'étude peut laisser comprendre qu'il se trouve trois ou
quatre maisons plus loin. Et c'est en ce sens qu'"en suite" me paraît
plus précis.
C'est tout de même mieux avec la phrase complète.
Donc le cabinet (Balzac dixit) est dans la même maison que l'étude. Et
si l'on indique "après" on est en droit de penser que la maison est en
plusieurs morceaux non contigus ? Allons !
Post by dphn
Post by Bernard Cordier
Le contexte indique clairement qu'il y a postériorité ET contiguïté
spatiales. Notions qui ne sont pas antinomiques d'ailleurs et toutes
deux contenues dans /après/.
Pas le moins du monde. Dans « Après moi le déluge », je vois bien la
postériorité, l'indication que le Déluge surviendra après ma mort,
mais certainement pas la contiguïté : il se produira peut-être
quelques siècles après ma disparition. C'est une nuance de taille.
"Après" a nécessairement les mêmes sens que la postériorité, qui
commence dans une seconde.... ou dans mille ans.
Relisez mes exemples des jumeaux qui naissent l'un après l'autre. Cela
peut prendre une minute, ou des heures (on ne le souhaite pas).
Post by dphn
Post by Bernard Cordier
Nous avons déjà eu un début de discussion sur se sujet, discussion que
vous aviez écourtée, sans doute étiez-vous vexé.
J'espère que vous plaisantez.
Non. Je vous rappelle que je ne vous connaîs que par ce que vous
écrivez. J'apprécie beaucoup votre manière d'écrire et votre sens des
nuances. Pourquoi ne craindrais-je pas de vous importuner ?
Post by dphn
Post by Bernard Cordier
Je ne dénigre pas VOS exemples, je conteste ce type d'argumentation
qui consiste à légitimer n'importe quel usage en s'appuyant sur des
exemples passés, fussent-ils des meilleurs auteurs.
Il ne s'agit pas de légitimer mais de trouver des éclaircissements sur
certains usages.
Vraiment ? Seulement trouver des éclaicissements ? C'est pourtant vous
qui avez écrit :"et de toute
façon la question se bornait à demander si l'expression était correcte."

D'ailleurs, pourquoi devrait-on se priver d'en
Post by dphn
exhumer quelques uns si bon nous semble et s'ils font l'affaire pour
le propos qu'on tient ?
Bien sûr. J'exhume donc :"Après le bedeau, dont un vieux calvados
illuminait la face, venaient l'abbé Bournisien et Hippolyte qui, de son
pied-bot, disait l'échec de Bovary..."
Il s'agit d'une procession. On comprend que le curé et Hippolyte ne
viennent pas des heures après le bedeau.
Post by dphn
Post by Bernard Cordier
Cela reviendrait à accepter tout ce qui a été écrit à un moment ou un
autre.
Vous exagérez un tout petit peu, ce me semble...
Je ne me sens pas seul...
Marc Lepetit
2009-08-13 18:49:33 UTC
Permalink
Post by dphn
Pas le moins du monde. Dans « Après moi le déluge », je vois bien la
postériorité, l'indication que le Déluge surviendra après ma mort,
mais certainement pas la contiguïté : il se produira peut-être
quelques siècles après ma disparition. C'est une nuance de taille.
Dans votre discussion avec Bernard Cordier, je comprends votre point de
vue. Néanmoins l'exemple « Après moi le déluge » est bien mal choisi
pour le défendre. En effet, cette expression ne peut que signifier « Le
déluge peut bien arriver TOUT DE SUITE après moi », car si le déluge
doit survenir à la fin des temps, dans des milliers d'années, à quoi bon
dire « Après moi le déluge » ? Cela n'aurait aucun intérêt, amha.
Chaeréphon
2009-08-13 08:56:38 UTC
Permalink
Post by Anansi
Post by vincit
L'expression "En suite de ..." est-elle correcte ?
Merci
Proposition1, en suite de quoi Proposition2
en conséquence
par conséquent
c'est pourquoi
aussi
--
Amicalement. Chaeréphon

"Je ne crains rien, je n'espère rien, je suis libre".
<http://users.tellas.gr/~sarbonne/index.htm>
Stéphane De Becker
2009-08-13 03:42:25 UTC
Permalink
Post by vincit
L'expression "En suite de ..." est-elle correcte ?
On rencontre plus souvent /ensuite de/... mais le B.U. vous donne son
/nihil obstat/ (14e éd., § 1073, b, 11).
kduc
2009-08-13 07:56:23 UTC
Permalink
Post by Stéphane De Becker
Post by vincit
L'expression "En suite de ..." est-elle correcte ?
On rencontre plus souvent /ensuite de/... mais le B.U. vous donne son
/nihil obstat/ (14e éd., § 1073, b, 11).
On peut se demander à quoi le B.U. ne donnerait pas quitus ?

Je ne sais pas s'il entre dans les plans de vincit de se prévaloir de
Balzac ou Lévi-Strauss pour justifier l'abandon d'un adverbe banal au
profit d'une tournure exotique sans grand intérêt.
--
kd
dphn
2009-08-13 10:05:01 UTC
Permalink
Post by kduc
Post by Stéphane De Becker
Post by vincit
L'expression "En suite de ..." est-elle correcte ?
On rencontre plus souvent /ensuite de/... mais le B.U. vous donne son
/nihil obstat/ (14e éd., § 1073, b, 11).
On peut se demander à quoi le B.U. ne donnerait pas quitus ?
Dans quel monde vivons-nous, mon brave monsieur ?
Post by kduc
Je ne sais pas s'il entre dans les plans de vincit de se prévaloir de
Balzac ou Lévi-Strauss pour justifier l'abandon d'un adverbe banal au
profit d'une tournure exotique sans grand intérêt.
Je n'avais jamais remarqué chez vous la moindre tendance à vous
justifier d'employer tel ou tel mot furieusement exotique, comme votre
récent “xiphoïde” qui m'a bien fait rire, mais dont l'humour (pourtant
de bon ton) a pu échapper à certains. Et je ne vois pas pourquoi vincit
ne pourrait pas jouir d'une semblable liberté, ni s'autoriser à écrire
"en suite de" sans pondre d'abord une petite note sur Balzac ou
Lévi-Strauss de manière à obtenir l'un de ces quitus que nous
distribuons plus ou moins gracieusement. De toute façon j'imagine que
c'est un grand garçon, qu'il dispose à portée de quelques clics des
mêmes instruments que nous, et qu'il peut donc sans la moindre aide du
forum trouver la réponse à sa question, sauf s'il est vraiment très
inhibé. Il choisira donc "En suite de" si c'est la formule qui lui
plaît, sans avoir à nous rendre de comptes, et attendra patiemment
qu'on vienne lui tailler des croupières sous prétexte que sa locution
est dépourvue de tout charme nervalien... Pour ma part, je lui accorde
ma bénédiction. Tout comme vous (quoiqu'à plus faible dose) j'adore les
mots un peu excentriques ou bizarres et je ne me prive pas d'en
employer quand j'en ai l'occasion. Mais j'accorde la réciprocité aux
autres. Et puis, soit dit entre nous, vous trouvez ça vraiment
exotique, /en suite de/ ?
--
dphn
Michal
2009-08-13 10:52:13 UTC
Permalink
[...]
Post by dphn
Post by kduc
Je ne sais pas s'il entre dans les plans de vincit de se prévaloir de
Balzac ou Lévi-Strauss pour justifier l'abandon d'un adverbe banal au
profit d'une tournure exotique sans grand intérêt.
Je n'avais jamais remarqué chez vous la moindre tendance à vous
justifier d'employer tel ou tel mot furieusement exotique, comme votre
récent “xiphoïde” qui m'a bien fait rire, mais dont l'humour (pourtant
de bon ton) a pu échapper à certains. Et je ne vois pas pourquoi vincit
ne pourrait pas jouir d'une semblable liberté, ni s'autoriser à écrire
"en suite de" sans pondre d'abord une petite note sur Balzac ou
Lévi-Strauss de manière à obtenir l'un de ces quitus que nous
distribuons plus ou moins gracieusement. De toute façon j'imagine que
c'est un grand garçon, qu'il dispose à portée de quelques clics des
mêmes instruments que nous, et qu'il peut donc sans la moindre aide du
forum trouver la réponse à sa question, sauf s'il est vraiment très
inhibé. Il choisira donc "En suite de" si c'est la formule qui lui
plaît, sans avoir à nous rendre de comptes, et attendra patiemment
qu'on vienne lui tailler des croupières sous prétexte que sa locution
est dépourvue de tout charme nervalien... Pour ma part, je lui accorde
ma bénédiction. Tout comme vous (quoiqu'à plus faible dose) j'adore les
mots un peu excentriques ou bizarres et je ne me prive pas d'en
employer quand j'en ai l'occasion. Mais j'accorde la réciprocité aux
autres. Et puis, soit dit entre nous, vous trouvez ça vraiment
exotique, /en suite de/ ?
Je vous trouve bien libéral aujourd'hui. Merci pour les excentriques.
--
Michal.
/Aimez-vous Satie/ ?
kduc
2009-08-13 10:54:35 UTC
Permalink
Post by dphn
Post by kduc
Post by Stéphane De Becker
Post by vincit
L'expression "En suite de ..." est-elle correcte ?
On rencontre plus souvent /ensuite de/... mais le B.U. vous donne son
/nihil obstat/ (14e éd., § 1073, b, 11).
On peut se demander à quoi le B.U. ne donnerait pas quitus ?
Dans quel monde vivons-nous, mon brave monsieur ?
Post by kduc
Je ne sais pas s'il entre dans les plans de vincit de se prévaloir de
Balzac ou Lévi-Strauss pour justifier l'abandon d'un adverbe banal au
profit d'une tournure exotique sans grand intérêt.
Je n'avais jamais remarqué chez vous la moindre tendance à vous
justifier d'employer tel ou tel mot furieusement exotique,
Vous avez bien remarqué et c'est cette absence de tendance qui fait
que je ne requiers aucun avis quant à leur correction ou bon-emploi.
Post by dphn
comme votre
récent “xiphoïde” qui m'a bien fait rire, mais dont l'humour (pourtant
de bon ton) a pu échapper à certains. Et je ne vois pas pourquoi vincit
ne pourrait pas jouir d'une semblable liberté, ni s'autoriser à écrire
"en suite de" sans pondre d'abord une petite note sur Balzac ou
Lévi-Strauss de manière à obtenir l'un de ces quitus que nous
distribuons plus ou moins gracieusement.
Il peut en jouir et tout s'autoriser, bien sûr. C'est pourquoi,
anticipant généreusement l'occurrence d'une telle volonté ou désir ma
première réaction fut de requérir de lui ses intentions et un peu de
contexte avant de me prononcer.
Post by dphn
De toute façon j'imagine que
c'est un grand garçon, qu'il dispose à portée de quelques clics des
mêmes instruments que nous, et qu'il peut donc sans la moindre aide du
forum trouver la réponse à sa question, sauf s'il est vraiment très
inhibé. Il choisira donc "En suite de" si c'est la formule qui lui
plaît, sans avoir à nous rendre de comptes, et attendra patiemment
qu'on vienne lui tailler des croupières sous prétexte que sa locution
est dépourvue de tout charme nervalien...
C'est ce que j'aurais fait en ses lieu et place mais il a choisi une
autre voie, celle qui le met à la merci des prescripteurs occasionnels
quand bien même ceux-ci se défendrait d'appartenir à cette caste.
Post by dphn
Pour ma part, je lui accorde
ma bénédiction. Tout comme vous (quoiqu'à plus faible dose) j'adore les
mots un peu excentriques ou bizarres et je ne me prive pas d'en
employer quand j'en ai l'occasion. Mais j'accorde la réciprocité aux
autres.
Je le bénis tout autant mais à regrets car j'attends du novateur comme
du bizarrophile un peu plus d'assurance et l'aplomb d'assumer ses
étrangetés sans faire la retape de supporteurs jusques là indifférents
qu'on voudrait impliquer au moyen de questions faufilardes*.

Et puis, soit dit entre nous, vous trouvez ça vraiment
Post by dphn
exotique, /en suite de/ ?
Un camarade du Sichuan me le confirme.


* petit clin.
--
kd
Michal
2009-08-13 11:20:11 UTC
Permalink
Post by kduc
C'est ce que j'aurais fait en ses lieu et place mais il a choisi une
autre voie, celle qui le met à la merci des prescripteurs occasionnels
quand bien même ceux-ci se *défendrait* d'appartenir à cette caste.
Vous ne vous êtes pas encore corrigé, c'est inhabituel. Faites vite.
Post by kduc
Post by dphn
Pour ma part, je lui accorde
ma bénédiction. Tout comme vous (quoiqu'à plus faible dose) j'adore les
mots un peu excentriques ou bizarres et je ne me prive pas d'en
employer quand j'en ai l'occasion. Mais j'accorde la réciprocité aux
autres.
Je le bénis tout autant mais à regrets car j'attends du novateur comme
du bizarrophile un peu plus d'assurance et l'aplomb d'assumer ses
étrangetés sans faire la retape de supporteurs jusques là indifférents
qu'on voudrait impliquer au moyen de questions faufilardes*.
* petit clin.
Là, plus que rare. Mais vous voyez le mal partout.
--
Michal.
/Franchement/
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