Discussion:
d'où vient le x de certains mots au singulier
(trop ancien pour répondre)
damston
2003-11-03 18:04:51 UTC
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Bonjour à tous,
j'ai essayé de chercher dans les archives mais y'a rien à faire, les
newsgroupes et moi ça fait au moins 3.

Petite question qui m'est venue à l'esprit.
D'où vient le X qu'on trouve à la fin de certains mots, par exemple
"amoureux" ?

Merci
D.
Thierry
2003-11-03 20:57:41 UTC
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Post by damston
Petite question qui m'est venue à l'esprit.
D'où vient le X qu'on trouve à la fin de certains mots, par exemple
"amoureux" ?
Merci
D.
Le x n'est évidemment pas une marque de pluriel mais il vient de
l'étymologie : amoro*s*um en latin. Il remplace le s et c'est pourquoi au
féminin on a : amoureu*s*e.

Thierry
Nanou
2003-11-03 20:49:40 UTC
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Post by damston
Bonjour à tous,
j'ai essayé de chercher dans les archives mais y'a rien à faire, les
newsgroupes et moi ça fait au moins 3.
Petite question qui m'est venue à l'esprit.
D'où vient le X qu'on trouve à la fin de certains mots, par exemple
"amoureux" ?
Merci
D.
du suffixe latin "osum" indique uns qualité ou l'abondance.
Gustave Graetzlin
2003-11-03 21:11:00 UTC
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D'où vient le X qu'on trouve à la fin de certains mots, par exemple «
amoureux » ?

Jadis on écrivait «amoureus», tout simplement, ou « chevaus » (issu de «
chevals » par vocalisation du « l » devant consonne); puis les scribes de la
fin du Moyen-Âge ont imaginé d'utiliser un «x» pour rendre la graphie « us »
; « chevaus » est donc devenu «chevax» ; mais par la suite on n'a plus
compris ce « x » et l'on y a vu une simple marque du pluriel, ce qui a
conduit à rétablir le « u », d'où « chevaux ». On a même eu à partir du XVe
siècle une forme « chevaulx », où le « u » se trouvait ainsi écrit trois
fois ! Cette curieuse graphie s'est maintenue dans « aulx », pluriel de «
ail », et dans « faulx » (jusqu'en 1932).
damston
2003-11-03 23:02:57 UTC
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Merci pour toutes ces réponses :-)

Dam
(ita)
2003-11-06 14:31:00 UTC
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Post by Gustave Graetzlin
Jadis on écrivait «amoureus», tout simplement, ou « chevaus » (issu de «
chevals » par vocalisation du « l » devant consonne); puis les scribes de la
fin du Moyen-Âge ont imaginé d'utiliser un «x» pour rendre la graphie « us »
; « chevaus » est donc devenu «chevax» ; mais par la suite on n'a plus
compris ce « x » et l'on y a vu une simple marque du pluriel, ce qui a
conduit à rétablir le « u », d'où « chevaux ». On a même eu à partir du XVe
siècle une forme « chevaulx », où le « u » se trouvait ainsi écrit trois
fois ! Cette curieuse graphie s'est maintenue dans « aulx », pluriel de «
ail », et dans « faulx » (jusqu'en 1932).
Sauf que dans le cas de « amoureux », ce -x n'a aucune valeur
étymologique, il ne correspond absolument pas à l'ancienne ligature
légitime pour des mots en -al, -el, -ol. C'est simplement une réfection
analogique sur les modèles précédents. On voit une forme, on l'étend aux
formes voisines puisque le sens de la ligature s'est perdu.
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