Post by GeoPost by BerndIl n'y a pas un problème pour les Français et le français?
Parce que c'est du français ?
En tout cas pratiquement tous les mots sont dans les dictionnaires de
français, mais font partie d'un quotidien rural qui n'est plus connu du
Français majoritairement urbain qui ne sait plus que le lait vient d'une
vache et qui ne connait pas le plaisir de cueillir des mûres dans une
baragne.
Il n'y a que chichourle qui soit du provençal (pour jujube je crois),
mais ce n'est pas bien grave, « fan de chichourle » est une
interjection, c'est le ton qui compte.
Pour la trinque, l'appellation régionale peut recouvrir plusieurs types
d'outils, pour moi elle a un fer double, un côté pioche, l'autre hache
et elle sert à débroussailler / défricher / couper les racines. Pour les
citadins, c'est une pioche-hache.
Certains mots se sont transformés, comme besougne, besongne, besoingne.
Voilà, besoingne, ce sont les choses dont on a besoin. Les besoingnes de
voyage, de médecin, de charpentier, de soldat, de paysan, etc. Ce sont
les choses nécessaires à l’accomplissement de ce qu'on a à faire. Pour
certains emplois, on pourrait utiliser le mot "un nécessaire", mais
c'est plus large.
On a perdu le nom des choses. C'est bien plus grave. Si on ne sait plus
nommer une chose, elle disparait de la pensée, devient indistincte et
bientôt des gens diront qu'elle n'existe pas, n'a jamais existé, n'est
pas française.
À l'inverse, certains mots sont des survivances du passé, comme
décrocher et raccrocher pour un téléphone, mais curieusement le mot
combiné a disparu, alors que c'est bien ça qu'on a dans la main, un
combiné, mobile, avec un récepteur, un microphone et bien d'autres
fonctionnalités combinées.
Bizarre... Bizarre...