Post by BéCéPost by Chico TEntendu, merci. Mais si c'est logique de faire accorder le genre
grammatical et le sexe quand il s'agit d'une femme qui est mannequin (ou
bien mannequine ?),
Une mannequine, pourquoi pas en effet, puisqu'il s'agit d'un être humain
pourvu d'un sexe. Boucher, bouchère, berger, bergère... mannequin,
mannequine, pourquoi pas ? [...]
Malheureusement, ce chemin-là mène tout droit à 'mannequin.e.s'. :-(
Post by BéCéPost by Chico Tpourquoi ne pas faire la même chose avec une table,
qui n'a pas de sexe, qui est neutre ? On objectera peut-être que le
neutre ne figure guère dans la grammaire française, que le masculin le
subsume - mais alors le principe exigerait qui ce soit /un/ table. :-)
Ce n'est pas vraiment le moment de faire triompher le masculin. Il y a
eu un fort déficit de pluviométrie tous ces derniers mois et le bois est
sec.
http://tinyurl.com/y8ptk9vl
http://youtu.be/XGSbeaq12Mk
http://youtu.be/OSDOcMe0_mU
:-)
Est-ce possible qu'on les surcharge, leur fasse trop dire, les mots
comme boucher et bouchère ? Ils indiquent non seulement l'état de la
personne, mais aussi son sexe. Dans « Il est sentinelle », deux mots
partagent le fardeau (tout comme en anglais : "/She/ is a /butcher/"
p.e.). C'est ce auquel on s'attend si le genre est indépendant du sexe.
La racine du problème, est-ce les noms des genres ? Et si l'on appelait
le genre marqué par 'un' et 'le' 'A', et l'autre 'B' ? Alors, 'une
table' serait de genre 'B' - ce qui serait enfin plus raisonnable que de
dire qu'elle est de genre féminin.
Un maire serait alors de genre 'A'. Rien à voir avec le sexe de la
personne qui occupe ce poste. Elle, de sexe féminin, est un maire, de
genre 'A'.
On en pense quoi ? (Déjà je crains le pire.) :-)