Post by SelakelosPost by BéCé"Les neuf failles de la défense de François Fillon
1. 1. François Fillon a cessé d’employer sa femme juste avant qu’on le
contraigne à le rendre public"
"François Fillon a cessé d’employer sa femme juste avant qu’on le
contraigne à la rendre publique"
Maquereau
Prononc. et Orth.: []. Att. ds Ac. dep. 1694. Ac. 1718: vedette
macquereau mais dans le texte maquereau. Étymol. et Hist. Ca 1140
makerel (GEFFREI GAIMAR, Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 444). Orig.
controversée. Selon l'étymol. traditionnelle (BL.-W.3-5; FEW t. 16, p.
504b), emploi fig. de maquereau2*, ce poisson ayant, selon une croyance
pop. (mais qui ne semble att. qu'à partir du XIXe s., cf. A. TOBLER ds
Sitzungsberichte der königlich preussischen Ak. der Wiss., 1902, pp.
92-93), pour rôle de rapprocher les harengs mâles des harengs femelles,
qu'il accompagne dans leurs migrations. D'apr. P. GUIRAUD (Fr. mod. t.
34, 1966, pp. 280-290), le mot se rattacherait plutôt à la famille de
maquer, macher «frapper, contusionner», d'où «tacher», le maquereau
étant un animal tacheté. Cette hyp. ne tient pas compte de la chronol.
des sens: les dér. de makk- signifiant «meurtrir» n'apparaissent en fr.
qu'au XVe s., v. FEW t. 6, 1, p. 67a (il est vrai que le prov. les
connaît dep. ca 1200, v. RAYN. t. 4, p. 111 et E. LÉVY, Prov., mais
«maquereau» se dit vairat dans ces parlers, v. FEW t. 14, p. 177a);
maquereaux «taches qui viennent aux jambes quand on s'est chauffé de
trop près», invoqué par Guiraud, n'apparaît qu'en 1552 (FEW t. 16, p.
503b) et peut être dû à une comparaison avec l'aspect du poisson; pour
groseille à maquereau (1752, Trév.: à Paris le peuple nomme ce fruit
groseilles à maquereau, parce qu'on en met dans la sauce du maquereau),
on rencontre la même hésitation quant à son étymol.: pour les uns (déjà
Trév. 1752; FEW t. 16, p. 505a, note 6), ce fruit serait ainsi appelé
parce qu'il entre dans la composition d'une sauce accompagnant le
maquereau; pour P. Guiraud, il s'agirait encore d'un dér. de makk-
«tache», ce fruit étant tacheté. Bbg. BARBIER (P.). N. de poissons.
Notes étymol. et lexicogr. R. Lang. rom. 1915, t. 58, pp. 316-318.
GUIR. Étymol. 1967, pp. 34-35, 38-40. SAIN. Sources t. 1 1972 [1925],
p. 73, 98, 99, 100; t. 2 1972 [1925], pp. 215-216.
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